FODA: Des chèques remis aux promoteurs agricoles pour soutenir leurs projets..
Le mînistere de l’agriculture à travers le Fond de Développement Agricole FODA a organisé ce jeudi 9 octobre à Conakry, une cérémonie de signature et de remise des chèques avec les promoteurs agricoles. Présidé par la ministre Mariama Ciré Sylla accompagnée par le ministre de l’économie des finances Mourana Soumah et de son homologue Ismaël Nabé ministre de la Coopération Internationale et de plusieurs cadres de son département.
Objectif principal est de garantir aux producteurs un accès structuré, équitable et durable au financement.
Il faut-il le rappeler que la signature de cette convention de financement entre le FODA et les promoteurs sélectionnés marque une étape majeure dans la mise en œuvre de la stratégie nationale du développement agricole.
C’est aussi un moment qui incarne la concrétisation d’une vision,celle portée par le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, qui dès sa prise de fonction a indiqué que l’agriculture devrait être le pilier de développement de la Guinée.Cette vision du chef de l’Etat s’illustre dans le programme Simandou 2040 dont le premier pilier repose sur la sécurité alimentaire et la transformation agricole.
C’est dans ca cadre que le Fond du Développement Agricole FODA a conçu un mécanisme pour répondre aux besoins spécifiques des organisations professionnelles agricoles, des PME, des jeunes et des femmes.
Et tout cela s’est materialisé à travers la réception et l’évaluation des projets agricoles et à travers un dispositif participatif et transparent.
C’est pourquoi d’ailleurs, un comité technique pluridisciplinaire a procédé à une analyse approfondie de la viabilité économique, de la rentabilité, de la durabilité environnementale.

Selon la Directrice générale par intérim Safiatou Barry, ces résultats traduisent notre engagement envers une agriculture moderne, inclusive et compétitive portée par des acteurs nationaux résilients.
Pou lui, les bénéficiaires de cette campagne reflètent la diversité et la vitalité du monde agricole guinéen.
Et plus de 33,3% de structures portées par des femmes,de 26,2% par des jeunes entrepreneurs,
16,7% par des PME agricoles,16,7% par de grands producteurs, et 7,1% par des organisations professionnelles agricoles.
Derrière ces chiffres, soutient- elle, il y a des villages, des familles, des communautés
et surtout une volonté collective de transformer notre territoire ruraux.
Le FODA pour sa part, s’engage à rester votre partenaire technique financier et stratégique
en assurant un accompagnement rapproché des formations ciblées et un suivi évaluation permanent des projets financiers.
Toujours selon la DG par intérim
« Notre nation se développe et accroît, et le FODA, à travers donc le ministère de l’Agriculture, vise à répondre aux attentes pour une réussite en autosuffisance alimentaire pour les années à venir » a déclaré Mme la DG par intérim.
Donc la signature de cette convention de financement entre le FODA et les promoteurs sélectionnés aujourd’hui marque une étape majeure dans la mise en œuvre de la stratégie nationale du développement agricole.
Pour appuyer les efforts du gouvernement, le ministre de l’économie et des finances M.Mourana Soumah a quant a lui décliné la vision de ce ambitieux programme par les autorités guinéenne « Nous sommes dans la phase de remise du chèque de financement pour nos vaillants agriculteurs de Guinée. Cela est un signe qui montre l’importance du secteur agricole dans notre processus de développement telque déclinés dans la vision que nous sommes en train de construire autour de Simandou, projet minier, mais avec son plan de développement, planification,de Simandou, sous le leadership du Président le général Mamadi Doumbouya, nous devons transformer un revenu minier en élément de catalysation des domaines, j’allais dire, de la production agricole »a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que, la Guinée, avant d’être un gisement minier, la Guinée est un gisement agricole. Je le dis avec des statistiques, pour 13 millions de terres arabes, pour 70% de la population qui y travaille, mais avec moins de contributions dans le PIB, soit 25%.
Cela veut dire que nous avions des challenges, nous avions des défis que nous devons pouvoir combler,a-t-il précisé le ministre Mourana Soumah.
Pour surmonter ces défis,dit-il, la Guinée a l’obligation de mettre en place des dispositifs de financement des activités à forte valeur ajoutée, parmi lesquelles on peut citer l’agriculture.Et donc, le FODA est une réponse, ou un debut de réponse, au financement structurant des activités à impact économique et social. Et donc, ce financement pour le choix de ces producteurs est un signe de motivation,et un signe d’accompagnement du secteur agricole pour une atteinte de l’autosuffisance alimentaire.Pas que l’autosuffisance,il faudra porter la vision plus haute sur une agriculture d’exportation.
Et c’est l’occasion pour Mme la ministre,de vous interpeller encore en tant que collègue direct que nous sommes, vous le savez,dans la célébration de l’indépendance de la Guinée,placée sous le sceau de la souveraineté économique. Donc il n’y a pas de développement sans agriculture. Parce que l’agriculture doit porter l’essentiel de notre PIB. L’agriculture structurée doit nous permettre à conquérir des marchés, à accueillir des marchés internationaux pour l’acquisition des dévises.
Ce sont ces dévises qui renforcent le franc guinéen puisqu’on aurait eu des quantités importantes de dévises vis-à-vis du monde extérieur(….),a mentionné dans son intervention.
« Nous avions des défis.Si l’autosuffisance alimentaire,on est à 80% sur des segments de filières de tubercules et autres.Mais si nous prenons,la grande consommation de la Guinée, c’est le riz.
Nous sommes à 45% d’importation.Ça veut dire qu’on n’est pas autosuffisant au point de vue de la notion de souveraineté économique. Puisque la souveraineté économique signifie
au moins que nous ayons des sous-puliers qui sont réalisés,tel que l’autosuffisance alimentaire.Mais elle est acquise à 80%.Mais si nous rentrons là-dedans,elle n’est pas totalement acquise parce que la consommation la plus grande,c’est le riz.
Et donc, nous continuons à importer le riz à près de 45%.Ça veut dire qu’on a un challenge qu’il faut essayer de régler à ce niveau.
Et donc, c’est une prouesse, mais c’est une avancée et c’est une progression que nous devons continuer ensemble à financer un maximum de champions guinéens, un maximum de producteurs locaux, un maximum de paysans, où c’est là la vraie réalité du développement qui va nous permettre de nous autosuffrir, de créer l’emploi, de créer des revenus et aussi d’avoir une économie avec une croissance robuste,une croissance qui est tirée par l’agriculture et la vraie croissance.Celle qui est tirée par les autres secteurs n’impacte pas en termes de réduction de chômage,en termes d’augmentation.Et donc, nous faisons de cette agriculture le pilier central du développement de la Guinée tel que nous ambitionnons » a martelé Mourana Soumah.
Naby Camara pour envergure224.com
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