Affaires Syli national : »Si le choix dépendait de moi, je choisirai Kaba Diawara », Lucien Beindou Guilao

Affaires Syli national : »Si le choix dépendait de moi, je choisirai Kaba Diawara », Lucien Beindou Guilao

Chez nos confrères de mosaïqueguinee.com,l’ex international guinéen, Lucien Beindou Guilao s’est exprimé sur le dossier du futur sélectionneur guinéen notamment à l’appel à candidature pour le poste de sélectionneur qui s’est achevé  le vendredi 15 avril 2022 du côté du Comité de Normalisation (CONOR).

Quatre (4) dossiers ont été déposés. Parmi les 4, qui est à même de diriger l’équipe du Syli ?
Tous les 4 ont des forces et des faiblesses. Ils ont tous des compétences nécessaires pour diriger le Syli. Si le choix dépendait de moi, je choisirai Kaba Diawara.
Reconquérir son public en 2 ans devrait être suffisant non ?
Écoutez-moi, je pense que ça dépend de ce que la Feguifoot se fixe comme vision. Le métier de sélectionneur est très compliqué, il est nettement différent de celui d’entraîneur de club ou entraîneur national. Le sélectionneur en dehors des matches, continue à bosser. Il doit visionner des matches, aller à la rencontre de ses joueurs potentiellement sélectionnables, discuter avec eux pour connaître leur état d’esprit, leur appréhension etc. Le sélectionneur en construisant son équipe se pose énormément de questions du genre, faut-il faire appel aux meilleurs du moment à chaque poste, ou faut-il rechercher les meilleures complémentarités ? Faut-il privilégier le beau jeu ou la victoire coûte que coûte ? Est-ce que pour la Feguifoot se qualifier pour les 1/4 de finales d’une CAN est une victoire en soi, alors que pour le Cameroun, l’Algérie, le Sénégal, le Nigeria et le Maroc, se faire éliminer en quart de finale est un échec cuisant ?
Le métier de sélectionneur comme vous le savez est très exposé et risqué parce que l’on représente un pays et que vous êtes jugés par des millions d’habitants qui pour la plupart ne connaissent rien du football. Ce métier comme je le disais est plein de questionnements. Pour le Syli national et dans le contexte Guinéen où nous avons connu deux gros traumatismes en Égypte et au Cameroun, il nous faut un sélectionneur qui a une forte personnalité, un bâtisseur d’équipe forte, qui ferait de nos joueurs de purs compétiteurs, dotés de valeurs de solidarité et ne supportant pas la défaite.
Maintenant que le vin est tiré, il faut le boire. La Feguifoot doit examiner les 4 dossiers dans 2 jours, souhaitons qu’elle choisisse en toute intégrité la candidature la plus cohérente en fonction des objectifs qu’elle s’est fixée. De toutes les façons, nous savons tous que le futur sélectionneur et la Feguifoot ne seront jugés que sur le résultat. C’est la loi du milieu. En ce qui me concerne, le débat sur le choix du sélectionneur est clos, et quel que sera le choix de la Feguifoot, nous devons taire nos différences sur ce sujet et laisser le nouveau staff faire son travail dans les meilleures conditions morales et matérielles. Reconquérir son public et sa place est une mission extrêmement difficile, il n’y a plus de temps à perdre dans des débats tels que celui du choix du sélectionneur.

Mosaïqueguinee.com

 

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L'Equipe de la Rédaction