An2 du CNRD : le DG de l’OGUIB apprécie des réformes.

An2 du CNRD : le DG de l’OGUIB  apprécie des réformes.

C’était à l’occasion d’un entretien accordé à notre rédaction que le directeur général de l’OGUIB, Commandant Sidiki Kourouma a fait des appréciations sur les deux ans de gestion du Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya ainsi que son gouvernement dans sa globalité, notamment celui du ministère de l’environnement et du développement durable.
Pour lui, le département de l’environnement a, depuis l’avènement du Comité National de Rassemblement pour le Développement (CNRD) il y a cela deux, l’OGUIB a pris une nouvelle dimension allant dans le sens de sa qualification. Cela, en leur dotant  des antennes préfectorales et sous préfectorales qui fonctionnement en merveille. L’organisation et de qualification de cette filière est entrain de grimper l’ascenseur pour le bonheur des populations guinéennes à l’instar des années précédentes en sont des preuves illustratives qui visent à améliorer la qualité de bois en Guinée..
Dans cet entretien, le commandant Sidiki Kourouma nous a parlé  de l’historique de sa direction l’Office Guinéen des Bois, les réformes engagées depuis son arrivée à  la tête de cette direction mais aussi il n’a pas occulté des difficultés dont souffre sa direction depuis pratiquement moins de deux ans.
Pour un rappel de mémoire, l’OGUIB a été créé entant que direction générale le 21 novembre 1986. Et depuis cette date, l’office a évolué en  une direction générale, delà on s’est battu pourque ça soit un établissement public  autonome  EPA. Et cet EPA a vu jour le 5 août 2022 grâce  à l’arrivée au pouvoir  du Président de la transition colonel Mamadi Doumbouya à la tête du pays. Donc l’office guinéen des bois,est un service chargé à l’élaboration de la mise en œuvre de la politique du département et de suivi des activités politiques de l’Etat en matière  de la valorisation, la réglementation, commercialisation des bois et dérivées en République de Guinée. Il a aussi des principales activités à  savoir des statistiques des bois et dérivées,car vous n’êtes sans le savoir il ya des activités liées à des bois qui se passent dans les unités industrielles.
Ensuite, il ya des menuiseries et d’autres encore comme les contre plaqués. C’est donc ce sont les sous produits du bois,si ça se fait il faudrait que l’office soit en mesure d’informer les décideurs pour dire que nous sommes à  tel niveau de production,cest pour cela que lon parle des statistiques.  Et l’importation des bois qui quitte hors du pays qu rentre chez nous,il faudrait que l’office soit en mesure  de remonter  ces informations au niveau de l’état et l’importation des bois fini ou semi fini tous ces éléments constituent un élément phare de nos indicateurs.
« En plus nous avons encore initié d’autres activités qui n’étaient pas dans les activités de l’office dans le temps qui consistent à la création des bois brutes puisque les ressources que nous prelevons dans les forêts sont maintenant épuisés, et la Guinée étant un climat favorable à la plantationon s’est dit il faut sensibiliser et éduquer nos populations pourquelles s’impliquent davantage dans la production rurale, ce qui a fait lobjet d’une activité phare cette année dont le lancement a eu lieu au mois de juillet dernier à Macenta. L’objectif est de lutter contre la déforestation puisque aujourd’hui on n’a pas de grands réserves de forêts (…..),a-t-il soutenu. 

« A part  de cela l’OGUIB s’occupe aussi de la réglementation et le trafic du bois c’est une idée de la consommation locale,l’importation et l’exportation ,cette réglementation se fasse à travers les postes de contrôle qu’on a mis au long de la route. Et cette réglementation nous permet de voir les acteurs qui sont impliqués dans la production des bois pourque ce travail se fasse dans la règle de l’art.Pourque celui là qui rentre en forêt pour couper les arbres il faudrait que la personne soit agréée dans les collectivités locales, meme si le produit veut quitter la Guinée pour aller à  l’extérieur il faut un document de traçabilité et il faut avoir un bordereau de route.C’est un outil qui permet de traverser le parcours du produit. Et il le faut un document de traçabilité qu’on appel le certificat d’origine,ce certificat va dire que ce produit provient de la Guinée.  Lorsque le produit est intercepté hors du pays on dit qu’il vient de la Guinée puisque la qualité y est, et on se pose la question de savoir quelle est  la description, c’est quelle espèce? Si c’est une espèce exaustique ou endogène .Tout est décrit dans le document. Et ça veut dire que le bois a de la qualité est ce que c’est de la bonne qualité? Quels sont les traitements qu’elle  a subi à travers les structures phito sanitaire? (…) » , martèle Commandant Kourouma.

Et de poursuivre, » lorsque quelqu’un veut importer de bois, il ya la réglementation,puisque pour que le bois provient d’un pays il faut que ça soit accompagné par des documents légaux.  Donc cette réglementation ce pratique à travers des documents que je viens de citer. Par ce que on a constaté qu’il ya beaucoup d’acteurs qui sont dans la filière bois qui ne  maîtrisent pas leur métier,parcequi’ils ne sont pas des professionnels » a-t-il en outres dénoncé.
S’agissant sur des réformes le  DG de l’office Guineen de bois n’a pas manqué de rappeler les principales réformes qu’il a engagées depuis sa nomination à la tête de cette direction.  
« C’est à travers ces réformes  que nous avons mis en place des potes de contrôle, on a encore renforcer les (CO) les certificats d’origine  c’est-à-dire l’orsque vous vous voulez donner un certificat d’origine, il faut que l’identité du promoteur qui doit importer soit clarifier,nous avons instauré les cartes marchands de bois qui est délivré par la direction l’ OGUIB.Ce sont des réformes engagées par notre direction. Et parmi ces réformes engagées avant il y’avaient 63 postes de contrôle et aujourd’hui nous sommes  à 23 potes, parce que ça faisaient de tracasseries.La mise en place des antennes  préfectorales et communales gérées par des chef d’antennes chargé des statistiques et des assistants techniques mais  aussi des controleurs statistiques qui remontent les informations sur la qualité de bois et un chargé de marketing pour faire la promotion de bois. Ce sont ces réformes qui nous ont poussé de mettre en place des chefs d’antennes et des chargé  parceque  nos activités peuvent aller aux sous préfectures pour délivrer les bordereaux de route. Puisque le bois une fois en circulation, il faut avoir des bordereaux de route », déclare le DG Sidiki Kourouma.
Toujours des réformes, a soutenu ceci : »nous avons pensé sur le comment  sécuriser nos documents. C’est pourquoi nous avons travaillé un  avec le tresor public et nous ont  fourni des quitenciers, c’est auto carbonné pourque désormais lorsqu’on trouve un bordereau de route qui n’est pas associé avec la quitence c’est une fraude. Donc ce sont les éléments qui nous a permis de cerner la mobilisation de recettes financières. Parce que les recettes si nous le cernez pas bien, ça sera une évasion fiscale », a-t-il précisé
C’est dans ce sillage que  le directeur général de l’office guineen de bois a sollicité une fois de plus, l’appui des autorités guinéennes, singulièrement au département de tutelle à l’amélioration des conditions pour la qualification de cette grande filière en Guinée.

Naby Camara pour envergure224.com 628 166315   

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L'Equipe de la Rédaction