Le présent gouvernement, après plusieurs tentatives de résoudre ladite problématique, il s’est également retrouvé devant un obstacle. Mais le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé estime trouver cette fois-ci le remède.
« Pour règler ce problème définitivement, nous avons mis en place une commission mixte avec l’Inspection générale des finances, les syndicats de l’éducation et le ministère de l’éducation et celui de l’Administration du territoire pour aller sur le terrain et faire la paie. Lorsqu’ils ont allé sur le terrain, ils ont trouvé qu’il y a un gonflement de chiffre par certains cadres de l’Administration du territoire, de l’éducation », a déclaré le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé.
« On ne peut pas avoir 37 mille enseignants à l’intérieur du pays et avoir un besoin de 18 mille enseignants, ce n’est pas possible. Mais pour permettre aux enseignants de travailler, j’ai demandé à mon ministre du budget et celui des finances d’accepter de prendre un arrêté conjoint pour autoriser à l’Agence nationale de financement des collectivités, (ANAFIC) pour qu’on puisse payer ces contractuels pour deux mois. Sauf que les deux mois de salaires étaient pour 10 mille enseignants, tel que validé par le conseil des ministres, mais nous nous sommes retrouvés avec 18 mille enseignants. Donc l’argent qui a été prévu pour payer deux mois ça été utilisé pour payer un mois aux enseignants. »
Poursuivant, le chef de département de MATD de faire savoir que la prise en charge des enseignants contractuels ne peut pas être résolue dans les bureaux climatisés, mais plutôt sur le terrain.
« La commission va repartir après les vacances et elle ira étudier dans les localités le manque d’enseignants afin de sortir le nombre d’enseignants contractuels. Si ce nombre d’enseignants contractuels est connu, le lendemain, la mairie paiera les arriérés », a conclu Mory Condé
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