Concernant la gestion de la transition pour le retour à l’ordre constitutionnel, le PM a souligné : « Il y a de nombreux facteurs qui ne sont pas sous le contrôle de ceux qui dirigent l’exécutif du pays. Il est important de ne pas considérer la question de la transition comme si le gouvernement était seul à décider et à agir. Il s’agit d’un partenariat global impliquant la société civile, le secteur public, et les conditions économiques et financières du pays. Le processus du dialogue politique n’a pas été facile et a négativement affecté la dynamique visant à restaurer l’ordre constitutionnel dans les délais convenus avec la CEDEAO. La responsabilité de cela peut être partagée. Même si vous êtes opposé aux actions du gouvernement, aller à l’encontre des intérêts de votre pays, pour des raisons que seul Dieu connaît, contribue à ralentir le processus. De nombreuses actions néfastes ont freiné la dynamique engagée par la Guinée. Le fait de tout dépeindre en noir dans ce pays, de ne pas reconnaître le bien qui est accompli, est une attitude antipatriotique qui ne convient pas à des citoyens responsables de la République de Guinée, et encore moins à ceux qui ont été à un moment donné responsables et ont parlé au nom du peuple de Guinée. Au contraire, leur responsabilité devrait les amener à encourager, à soutenir la mise en œuvre rapide de tous les processus déjà convenus avec la CEDEAO, plutôt que de manière rituelle organiser des manifestations, de se plaindre dans tous les départements diplomatiques à l’étranger, ou de mener des campagnes de presse qui n’honorent en rien notre pays ».
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