« C’est dans la phase des questions et réponses de la conférence de presse qu’on a organisé lors de notre tournée à l’intérieur du pays, pour une mission de sensibilisation dans le but de respecter l’éthique et la déontologie du métier qu’il y a eu dérapage. Ce n’est pas facile de communiquer. Nous ignorons qu’on était retransmis en direct par certains sites en ligne, le site Guineematin.com. Ils ne nous ont pas informés qu’on était en direct.
Vous savez, à l’arrivée de notre équipe à la HAC, Guineematin.com a été le premier média qu’on a eu à sanctionner justement pour avoir fait le direct pendant les élections. Depuis lors, c’est comme s’ils cherchaient à tout prix à trouver une faille dans nos faits et gestes. En plus, ces mêmes personnes qui ont fait ce reportage n’étaient pas parmi les médias invités. C’était dans l’euphorie, parce qu’il y avait des journalistes qui nous avaient envoyé des questions qui n’avaient aucun rapport avec le message de la sensibilisation porté par la mission.
Nous n’étions pas obligés de répondre, mais nous ne savions pas qu’on était en direct. Le travail d’un journaliste, même quand il fait une interview, ce n’est pas de divulguer tout ce que son interlocuteur lui dit. Il doit faire un travail de trie. Tout ce qui était dit n’était pas censé sortir là-bas. Parler ce n’est pas facile surtout quand on est en face des journalistes », a expliqué Ibrahima Tawel Camara à la barre tout en affirmant qu’il ne peut pas fournir des preuves de ce qu’il a raconté lors de cette conférence de presse.
« Je ne peux pas apporter des preuves de mes déclarations. Je vous assure que cela a été une erreur de langage. Nous présentons des excuses à tout le monde. A commencer par le Premier magistrat, le chef de l’État, les patrons de presse et même les citoyens », a-t-il déclaré.
Nous y reviendrons
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