Le processus devra avoir des résultats à court et à long terme.
Parlant des résultats attendus : faire la collecte d’un ensemble de données individuelles relatives à l’état civil pour chaque citoyen ; l’établissement d’un répertoire national des personnes physiques avec attribution d’un numéro d’identification nationale (NINA) pour chaque personne recensée. Également, la mise en place d’un système d’état civil moderne et fiable qui couvre l’ensemble du pays vient le système client léger ; sans oublier de permettre l’utilisation des résultats du recensement à d’autres fins comme la confection des cartes d’électeurs, les cartes de sécurité sociale, permis de conduire, passeport biométrique, cartes consulaires et d’identité, les listes électorales…
Au sortir de la salle, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé a mis l’accent sur la quintessence de la rencontre : « Il fallait les réunir pour partager avec eux le processus de conduite de la campagne de mobilisation des citoyens en faveur du recensement avant la mobilisation des 9.800 agents qui vont être recensés, formés et déployés pour conduire dans un premier temps, l’enquête ménages porte à porte sur l’ensemble du territoire national. Et également procéder au recensement de l’ensemble des citoyens afin de constituer le fichier d’état civil, ensuite le registre national des personnes physiques et aller vers le référendum constitutionnel qui devait permettre d’adopter la nouvelle constitution qui est en cours d’élaboration au Conseil National de la Transition CNT » note t-il.
Un acte salué par le président du parti Union des Ddémocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG), Bah Oury qui estime que les autorités de la transition ont fait du chemin grâce à cette rencontre qui vient s’ajouter à tant d’autres.
« Nous avons constaté qu’il y a eu des progrès. Comme l’a dit tout à l’heure le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, la semaine prochaine les populations verront des personnes sur le terrain qui vont les sensibiliser, mener des enquêtes et ensuite passer à leur enrôlement le plus exhaustif possible. Pour que cela marche, il faut que les politiques soient informés. Et c’est ce que les autorités du pays font par l’entremise de cette rencontre. La population qui doit être mobilisée, doit être sensibilisée pour cerner l’importance de ce processus. Puisqu’avoir des pièces d’identification reconnues est une nécessité absolue pour chacun d’entre nous » a souligné Bah Oury.
A noter que la rencontre s’est tenue dans la salle de conférence du MATD vendredi, 16 février 2024.
S K