Riz, sucre, farine, huile…oignon : voici les nouveaux prix fixés par l’Etat…

Riz, sucre, farine, huile…oignon : voici les nouveaux prix fixés par l’Etat…

Les denrées concernées par cette baisse sont le riz, le sucre, la farine, l’oignon, l’huile et le poulet. Le sac de 50kg de sucre qui était vendu à 440.000 GNF chez les détaillants connait une baisse de 40.000 Gnf, selon le nouveau tarif. En revanche, le prix du sac de riz de 50 kg reste intact, c’est-à-dire à 340.000 Gnf. Le bidon d’huile ciao de 20 litres qui était revendu à 290.000 revient à 255.000 Gnf. Le sac d’oignon de 25 kilos baisse à 230.000 Gnf alors qu’il était revendu à 260.000 Gnf chez les détaillants. Voir tableau.

Comment en est-on arrivé là ?

Selon la Chambre du Commerce, pour arriver à ces « prix promo ramadan », d’intenses sacrifices ont été consentis par les différentes entités (États et opérateurs économiques).

« Il faut que les commerçants sachent que, au moment où on avait signé une convention, une tonne de riz était à l’époque à 510 dollars. Aujourd’hui, nous sommes à 575 dollars au prix d’achat à partir de l’Inde. Ce qu’ils ne comprennent pas, l’Etat a fait des concessions au niveau de la douane, mais l’ensemble tous les opérateurs économiques, ont voulu aussi céder tous leurs bénéfices, tous leurs profits pour pouvoir être un acteur qui accompagne l’équilibre de la vie de la Guinée. Ce qu’il faut comprendre, pour la fixation des prix, on a fait d’abord contribuer tous les importateurs des denrées de grande consommation au ministère du Commerce. En collaboration avec la Chambre du Commerce, ils ont présenté tous les dossiers liés à leurs commandes, à leurs charges.

Aujourd’hui que les navires qui quittent l’Inde, ne passent plus par la mer rouge. Ils contournent. Ceux qui faisaient 45 jours font deux mois pour arriver au port de Conakry. Parce qu’ils contournent la mer rouge, compte-tenu de la guerre en Palestine. Pour la fixation des prix, on a fait venir tous les acteurs économiques de la Guinée. Ils ont présenté clairement tous les dossiers liés à l’acquisition de ces denrées de grande consommation. Donc, c’est sur cette base qu’il y a eu beaucoup de discussions, des échanges« , a expliqué Mamadou Baldé, président national de la Chambre du Commerce, d’industrie et d’artisanat de Guinée.

Les prix qui viennent d’être mentionnés sont des prix plafond, précise le président de la Chambre du Commerce. « Il faut que les vendeurs cessent d’exagérer. Mais, le dispositif aussi dépendra de l’accompagnement des services qui sont en charge de veiller au respect de ces règles. Parce que, la Chambre du Commerce n’est pas la police, ni le gendarme. Elle est l’interface entre les importateurs et l’Etat« , indique M. Mamadou Baldé.

A suivre…

 Africaguinee.com 

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L'Equipe de la Rédaction