La justice d’abord, le pardon après!

Malgré les nombreuses tentatives de dissuasion, de conseils auprès du jeune Agi, rien ne semblait lui détourner de sa rage destructrice. Dopé d’une haine viscérale, manipulé à souhait avec ses yeux qui étincellaient de rancunes et sa bouche qui crachait le venin, Agi, comme on sait de lui, s’est montré très excessif sans porter de gants, comme chaque fois d’ailleurs. Il est à la fois procureur, censeur et juge de l’opinion aux procédés expéditifs.
Cependant, la plainte du magnat de l’immobilier en Guinée vise à rétablir justice, restaurer son honneur et réparer le tort qu’il a subi et les inimités dont il est victime. C’est tout à fait un droit pour lui de tenter de laver sa réputation, à laquelle il tient profondément, comme chacun de nous.
La démarche citoyenne et hautement républicaine de l’homme d’affaires, débarrassée de toute volonté de nuisance, en saisissant la justice est à encourager. Il aurait pu procéder autrement avec plus d’effets sans paraître ni assumer au seul préjudice du King des calomnies et blablabla inutiles. Mais les intentions de KPC sont claires, sa démarche est juste qui contrastent fortement avec les idées malsaines et mal intentionnées d’une certaine opinion qui voit de manière hâtive le complot partout ou la main noire à chaque fois, derrière toute action. Loin s’en faut !
Et d’ailleurs, si KPC restait indifférent aux nombreuses attaques, les mêmes viendront avec l’autre formule connue de tous : « Qui ne dit rien consent ».
Maintenant et puisque King Agi a reconnu sa forfaiture, il est important de former une chaîne de plaideurs pour que la victime accepte de faire preuve de grandeur en retirant sa plainte et éviter le pire au jeune Djibril Sylla dont le sort s’acharne déjà contre lui. Comme on dit: le malheur ne vient jamais tout seul. Le sort de Agi inquiète…
Il est de notoriété publique que KPC est un homme qui n’est pas capable de tuer une mouche, à plus forte raison être la porte de malheurs pour son semblable. Et ce n’est un secret pour personne. Il a appris le pardon et la pitié. Il a grandi dans l’amour du prochain et a forgé son destin dans l’honnêteté, l’honneur, l’éthique et la vérité. Chose d’ailleurs, qui le distingue des autres et fait de lui, le fils de ses œuvres.
Vivement le pardon, après la justice et réparation !

Le républicain.