Vêtus des gilets de presse avec la bouche bandée de tissu rouge, en signe de protestation contre le musèlement dont la presse est victime, le secrétaire général du SPPG, accompagné de plusieurs journalistes, a défilé devant des milliers de travailleurs au stade de Coléah. Pour Sékou Jamal Pendessa, le message clé à délivrer aujourd’hui, était de dire qu’à cause des brouillages des ondes des radios et le retrait de certaines télés des bouquets Canal+, ‘’nous nous retrouvons aujourd’hui avec plus de 500 emplois détruits dans les entreprises de presse à Conakry comme à l’intérieur du pays. Nous avons bandé nos bouches, parce que les médias n’arrivent pas à parler. On nous a fermés la bouche’’, a-t-il dénoncé, avant de lancer un appel aux autorités.
‘’On demande aux autorités de libérer les médias, de libérer la presse, de libérer la démocratie. Parce que la démocratie s’exprime à travers les médias. C’est la première fois que les journalistes ont défilé sous la conduite du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée. Cette coïncidence historique est symbolique, mais nous demandons une fois encore, la libération des médias’’, a-t-il interpellé.
CAMARA Mamadouba, pour Lerevelateur224.com.