« C’était une interpellation mais ils ont été libérés le même soir. Ils ont été arrêtés dans le cadre d’un reportage sur les crimes du premier régime (de Sékou Touré). Ils étaient partis filmer l’emplacement où il y avait le pont (8 novembre) où les gens étaient pendus. Le pont en question a été détruit et remplacé par le nouvel échangeur. Il était question de filmer cet endroit, mais vous savez il y a un dispositif de sécurité qui est sur place. Donc, les agents qui étaient postés ont estimé que c’était une zone sensible qu’il ne fallait pas filmer. C’est la raison de leur interpellation mais après il y a eu des explications et ils ont été libérés », nous a confié une source proche de l’Association des victimes de camp Boiro.
Jointe au téléphone, une autre source proche du dossier a confié que l’incident a été clos lorsque les appareils et le filmage du journaliste ont été visionnés. « Il n’avait filmer que le graffiti se trouvant sur l’échangeur. Il n’y avait aucune image sensible ou compromettante du genre, le dispositif sécuritaire en faction sur les lieux », a-t-elle dit.
Cette dernière indique que le reportage du journaliste muni de son accréditation, est axé sur l’héritage de Sékou Touré en Guinée, 40 ans après sa mort. Elle a précisé d’ailleurs qu’il a interrogé des dirigeants du parti de Sékou Touré, le PDG RDA, ainsi que des membres de sa famille.
A rappeler que quatre hautes personnalités guinéennes ont été pendues au pont 8 novembre le 25 janvier 1971.
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