MM. Faye et Sonko sont dépourvus de majorité à l’Assemblée nationale, élue en 2022. Le camp de l’ancien président Macky Sall continue en effet de dominer l’hémicycle.
Dans le système sénégalais, MM. Faye et Sonko ont pourtant besoin d’une majorité parlementaire pour mettre en œuvre les politiques de rupture qu’ils ont promises au nom d’un panafricanisme de gauche et de la justice sociale. Le président peut dissoudre l’Assemblée, mais pas avant deux années de législature. Il pourra le faire à partir du 12 septembre, a rapporté la presse en faisant état d’un avis du Conseil constitutionnel consulté par le pouvoir.
La présentation par le gouvernement de ce projet de révision de la Constitution a largement été considérée comme le prélude à une dissolution de l’Assemblée.
La coalition de l’ancien président a accusé le pouvoir d’utiliser un prétexte pour provoquer des législatives et soustraire le Premier ministre à une déclaration de politique générale. Un de ses membres, Abdou Mbow, a annoncé le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement.
Belga Agence