A l’entame, le leader du parti PGD n’a pas du tout hésité de reconnaître et loué, les efforts du Président de la Transition le Général de corps d’Armées Mamadi Doumbouya depuis la prise du pouvoir. Pour lui, les acquis posés parlent d’elles même et sont visibles par tout à travers le pays. Les réformes engagés ne passent inaperçues aux yeux de personnes. Le Général de corps d’Armées Mamadi Doumbouya et de son gouvernement en trois ans méritent d’être honorés et salués par le peuple de Guinée dans son entièreté.
« Pour moi cette transition est globalement positive puisque les actions que le président a mené jusque là et est entrain de mener je pense que mon parti et moi devrons lui donner de la crédibilité. Par ce que quand vous voyez les routes secondaires qu’ils ont eu à faire, ils ont eu la volonté de faire des routes pour permettre aux citoyens de vaquer librement à leur activités. Même si certains disent que c’est des financements qui était déjà là. La refondation de l’Etat suit son cour normale. Même les ministres et les directeurs sont inquiétés par la CRIEF ( la cour de répression des infractions économiques et financières). Cela est une avancée, c’est une chose qu’on avait jamais vue dans notre pays » a-t-il précisé.
Abordant la question autour de l’avant projet de la nouvelle constitution qui vient d’être récemment présenté par le conseil national de la transition dont son parti a eu l’honneur d’etre invité à prendre part à cet atelier de lecture de la nouvelle constitution à Kindia. De son point vu, si certains sont sceptiques à l’idée de cet avant projet, lui de son côté, il reste persuader que cet avant projet a été élaboré avec professionnalisme en tenant compte des aspirations du peuple de Guinée et de son avenir, même s’il y a un point que son parti ne partage pas.
« Nous avons participé activement, et je vous avoue que personnellement par ma voix et celle de mon parti, nous adhérons à l’esprit de l’avant projet de cette constitution. Mais nous avons fait des recommandations. Puisque dans cet avant projet il est inscrit que tous les citoyens devront se prêter à la formation militaire. Nous, nous avons dit que cela doit être une option pour les étudiants des différentes institutions d’enseignements supérieurs techniques et professionnelles pour avoir une armée républicaine. Cela ne doit pas obliger, les gens à aller dans l’armée par ce qu’en obligeant tout le monde, certains ne seront pas aptes. Nous avons vu le recrutement de Forécariah où les gens ont courus et y a eu des morts. Faudrait pas qu’on force les gens à aller dans l’armée » a-t-il proposé.
Créé en l’an 2008, suite à la fusion de plusieurs associations et mouvements politiques du pays avec l’unique but d’accéder à la magistrature suprême du pays. Le leader du PGD (Parti des Guinéens pour la Démocratie) a explicitement énuméré en grande en ligne, les axes prioritaires de ses projets de société, les valeurs sacrés ainsi que du fonctionnement de son parti pour la Guinée.
« Le PGD est un parti qui est né en 2008, par l’union de plusieurs associations et mouvements politiques, notamment Le MMD, L’AGEODEG, L’INADEG, et L’AJDK. Toutes ces structures sont composées d’hommes et de femmes qui sont engagés pour une lutte de changement de comportement et de mentalité profond en république de Guinée. Le PGD est un parti qui est engagé dans la promotion de la culture africaine, dans la coopération panafricaine et internationale, et l’intégration régionale et sous régionale. C’est un parti démocratique, qui est engagé dans la lutte pour la souveraineté des États et de notre pays, pour la laïcité et l’unicité. C’est aussi un parti qui aspire au rassemblement à l’unification de l’ensemble de la population guinéenne sans exception. Basé sur le travail, l’unité et la justice. Il aspire au développement économique dans une gestion efficace et parfaite. Dans notre programme de société, nous avons inclu la formation professionnelle des personnes ayant un métier mais qui sont analphabètes. Si vous êtes cultivateur, vous serez soumis à la même formation accompagnée des cours du soir pour accroître au plus haut vos bénéfices. Bref favoriser la production. Donc tout le peuple de Guinée s’y retrouve dans notre programme de société. Je pense que si le citoyen sait qu’avec vous ses activités pourront marcher et pourra jouir de ses efforts il vous suivra » a expliqué, le président du PGD.
Pour ce qui concerne l’implantation du parti PGD à travers le pays, il répond ainsi.
« C’est un parti qui est représenté sur les quatre régions naturelles. Au niveau de la Guinée forestière, nous avons des coordinateurs dans chacune de nos régions naturelles, en haute Guinée, il est représenté par Kalla Sonomou, en basse Guinée M.Aboubacar Mabinty Camara et la zone spéciale de Conakry est coordonnée par Madame Diariou Sylla. Nous sommes implantés dans vingt-neuf préfectures sur les trente-trois que dispose notre pays. Le bureau politique national est de vingt-cinq membres y compris les conseillers » a-t-il martelé.
À l’en coire, pour le président du PGD l’idéal pour un parti politique ne doit pas être que seulement de venir participer à une élection quelconque d’un pays. Mais de s’assurer de la remporter. C’est dans cette dynamique que s’inscrit le PGD. Et tout de même, il rassure que son parti participera à la prochaine élection Présidentielle de la base au sommet.
« Nous ne voulons pas répéter les mêmes erreurs que nos collègues qui ont participé et n’ont eu que (0,00000000% de voix). Le jour où, nous participerons à une élection quelque soit l’élection, rassurer vous que nous serons à la tête » a-t-il promi.
Mamadou Adama Baldé
Photo : Lamine Sylla