Dans ses déclarations, Makongo a exprimé son étonnement de voir son nom mêlé à cette affaire. « Il est compréhensible que l’on se pose des questions sur les personnes que Sadou Nimaga aurait côtoyées avant sa disparition. Cependant, associer mon nom à cette histoire est non seulement injuste, mais également diffamatoire », a-t-il expliqué.
Il a ensuite dénoncé ce qu’il qualifie de supputations journalistiques, insistant sur le fait qu’aucune preuve ne le relie à cette affaire. « M. Nimaga est un ami que je connais depuis 2005. Il est naturel de chercher à savoir avec qui une personne disparue était en contact avant l’incident. Mais ce qui est inacceptable, c’est d’inventer des scénarios sans fondement. »
Revenant sur les événements de la journée de l’enlèvement, Makongo a précisé qu’il avait effectivement rencontré Nimaga à l’hôtel Kaloum, mais dans un cadre amical et non sur son invitation. « Ce jour-là, Nimaga m’a informé qu’il était déjà à l’hôtel et qu’il souhaitait profiter de l’occasion pour me voir rapidement. Nous avons discuté de deux sujets importants, et après cette rencontre, il est reparti à son bureau. »
David Makongo a également évoqué sa surprise en apprenant plus tard l’arrestation de son ami. « J’ai reçu plusieurs visiteurs ce jour-là, et ce n’est que plus tard dans la soirée que l’on m’a informé qu’un homme, parmi ceux qui étaient venus me voir, avait été arrêté. Je ne savais pas qu’il s’agissait de Nimaga à ce moment-là. »
L’homme d’affaires a tenu à clarifier que les bureaux qu’il occupe ne se trouvent pas à l’hôtel Kaloum, mais dans des appartements adjacents. Il a également exprimé son inquiétude face aux rumeurs mettant sa sécurité en péril. « Ces insinuations peuvent être dangereuses, car elles impliquent les personnes qui étaient en contact avec la victime. Je crains que cela ne mette ma vie en danger », a-t-il déploré.
Sur un ton plus juridique, Makongo a rappelé que nul n’est au-dessus de la loi. « Même si une personne rend visite à des personnalités influentes, elle doit toujours répondre de ses actes si la loi le requiert. Mais en ce qui me concerne, je n’ai aucune plainte à formuler contre Sadou Nimaga. C’est un ami, et si j’avais eu des différends avec lui, je lui en aurais parlé directement. »
En conclusion, David Makongo a affirmé que son récent voyage à l’étranger, peu après l’enlèvement, n’a aucun lien avec cette affaire. Il a exprimé son souhait que son ami soit retrouvé sain et sauf et a appelé à une enquête légale pour élucider cette disparition : « Je prie pour qu’il soit retrouvé rapidement. Si des conflits avec la loi existent, que la justice suive son cours, mais rien ne justifie un enlèvement. »
La Rédaction