Argentine : « échec historique », « scénario critique »… La presse locale se met déjà en alerte !
Ce mardi pour son entrée en lice dans la Coupe du monde 2022, l’Argentine a clairement déçu son monde. Après cette «débâcle» , la presse locale s’inquiète du niveau de jeu affiché par la bande à Lionel Scaloni, au moins autant que de la dépendance à l’attaquant Lionel Messi. L’Argentine est passée à côté de son premier match au Mondial… L’Argentine était parfaitement entrée dans son Mondial qatari en prenant les devants sur un penalty de Lionel Messi dès la 10e minute contre l’Arabie Saoudite ce mardi. Mais avec un manque de concentration – symbolisé par 3 buts refusés pour hors-jeu en première période – et d’inspiration, l’Albiceleste a fini par reculer, puis douter. Avant de concéder une égalisation et de se faire renverser (1-2) sur un bijou de Salem Al-Dawsary (voir ici). Un premier match finalement perdu par la bande à Messi, battue pour la première fois depuis 36 matchs et une défaite contre le Brésil (0-2) en demi-finale de Copa America le 3 juillet 2019, voilà plus de trois ans. L’Argentine, une défaite qui inquiète… Mais la défaite, ici, ne représente pas le plus grave. Car, si un raté peut toujours arriver, les Argentins ont surtout inquiété par leur niveau de jeu. «Un gros coup, en plein mur. Comme ceux qui te laissent une cicatrice pendant un moment. Ici, le résultat, c’est presque le moins important. L’absence de réaction, de jeu, le manque de pressing, et le peu de solidité défensive sont bien plus inquiétants. L’Argentine a perdu bien plus qu’un match contre l’Arabie Saoudite et a oublié ses principes dans le vestiaire», résume sans filtre le quotidien Olé au sortir de cette rencontre décevante. Un média inquiet du contenu proposé, mais surtout de l’absence de réaction constatée suite au second but marqué par les Saoudiens. «Un scénario critique. La sélection est perdue dans une tempête de sable et l’horizon est nuageux. (…) Il est temps de se serrer la ceinture, parce que ce baptême au Qatar est plein de surprises pour Messi et compagnie», commentait de son côté La Nación, inscrit dans un même état d’esprit. Alors forcément, ce premier rendez-vous manqué et qualifié d’«échec historique» par le site Clarin ne brise pas le rêve de l’Albiceleste d’aller au bout dans cette Coupe du monde. Mais les Argentins vont devoir faire nettement mieux lors de leurs deux prochains matchs contre le Mexique (samedi, 20h) puis la Pologne (le mercredi 30 novembre, 20h), après avoir perdu contre l’équipe la moins forte sur le papier de leur poule. Une équipe trop dépendante de Messi ? Le vainqueur de la dernière Copa America serait aussi bien inspiré de se détacher d’une certaine dépendance à Messi. «On attend toujours que la solution vienne de lui. Mais chaque année qui passe, forcément, rend ses capacités physiques inférieures. Il n’a pas manqué d’amour propre et d’égo pour demander le ballon, pour essayer. Mais sur le plan physique, c’est très compliqué», notait encore Olé, inquiet de l’état de forme du Parisien. Avant d’insister : «Quand l’équipe ne trouvait pas la ligne de jeu, quand des erreurs se sont produites, le 10 n’a pas su changer le visage d’une équipe qui a ressenti la pression de cette première rencontre à Doha.» Critiqué pour ses choix et notamment l’absence de densité mise dans l’entrejeu, le sélectionneur argentin Lionel Scaloni refuse de céder à la panique. «C’est un jour triste, mais il faut se lever et continuer. La première période était pour nous. À la mi-temps, on s’est dit que le match était bizarre et qu’un but pouvait changer les choses. Et c’est ce qui s’est passé. On reverra ça avec plus de calme, je n’ai pas encore parlé avec les joueurs. Ils ont mal, mais voudront gagner les prochains matchs», a promis le technicien en conférence de presse. De gagner, les joueurs argentins seraient effectivement bien inspirés dès leur prochaine sortie ! Au risque sinon de basculer rapidement du rêve au cauchemar.
Source: Maxifoot.fr