Au sujet du D’mba : la controverse religieuse est sans substance (Par Mohamed Aly Thiam)
Au sujet du D’mba qui défraie la chronique, je crois que de part et d’autre, on fait de la tempête dans un verre d’eau ! Excepté qu’il faut reconnaître que la précision d’ordre historique de G. ALY IFONO revêt une certaine pertinence.
L’effet éphémère de l’esprit de mode s’est emparé d’une chose banale, quand on sait que le branding désigne une réalisation artistique de marketing, donc à but commercial ou industriel, qui vise à constituer une image de marque, immédiatement identifiable par sa cible.
En ravalant le D’mba à une image commerciale ou industrielle, on lui enlève son caractère sacré ou divin, pour l’amener à une utilisation humaine. Donc, à mon avis la controverse religieuse est sans substance.
Si ce n’est pas pour mettre le pied dans un débat futile, je comprends l’objectif de l’article de Mara, qui fait allusion aux symboles et logos de l’Etat. Car le branding est conçu pour l’extérieur de l’entité et non pour celle-ci ! Il n’est pas forcément unique pour un pays, chaque produit ou secteur peut avoir son branding spécifique.
Le but du branding fait partie des mesures destinées à créer une marque de reconnaissance d’un produit, à laquelle le consommateur peut s’identifier. Il inclut l’identité visuelle de la marque, l’origine spatiale de la production et la garantie de qualité ou d’authenticité.
La confusion ou l’amalgame avec les symboles de l’Etat est une malheureuse divagation intellectuelle, qui contribue à embrumer les esprits ou à mettre en valeur celui qui écrit !
Les symboles de l’Etat sont liés à la souveraineté de l’Etat, et régis par des textes, le branding se limite au banal objectif de reconnaissance commerciale ou industrielle.
On nous chauffe l’esprit avec des élucubrations néfastes !
Regardons donc le branding D’mba comme une image de marque commerciale ou industrielle et non comme symbole religieux ou de l’Etat !
Mohamed Aly Thiam