De 1 960-1962 Yora DIARRA un ancien footballeur de Racing Club de Conakry dans les années 1950 a dirigé la Feguifoot sans problème majeur. Dans cette gestion de cette discipline sportive la continuité est assurée .En 1 962, N’Famara Camara, qui appartient à la génération de footballeurs de Racing club de Conakry qui a remporté la coupe de l’AOF en 1950.
Dans la gestion de cette institution, il est important de faire savoir que N’Famara Camara est devenu le complice de l’Ethiopien Ydnekatechw Tessema qui est devenu président de la confédération africaine de football en 1972.
Ainsi N’Famara Camara devenu membre influent du comité exécutif de la CAF en 1974 était mieux indiqué pour succéder à Ydnekatchew Tessema décédé en 1987.Mais malheureusement par suite d’une dénonciation d’un guinéen sur les ondes de la radio nationale dans une émission sportive a été destitué de la présidence la Feguifoot en 1986.Cet état de fait lui a porté un coup fatal pour briquer la présidence de la CAF parce que tout simplement son éligibilité dépendait de sa présidence au niveau de la Feguifoot. D’où l’origine des différentes crises qui ont secoué le football guinéen.
Dr Baba Sacko devenu président de la Feguifoot de 1986-2000 à son tour a été secoué par un clan qui se trouvait à la présidence au temps de Lansana CONTE. Dans cette situation confuse Salifou Camara super V a bénéficié le soutien de la première dame de la république alors Henriette CONTE qui est parvenue à trouver un point chute pour Dr Baba Sacko nommé ambassadeur de la guinée en Algérie pour céder son fauteuil à Salifou Camara Super V de 2000-2001 La vengeance est un plat qui se mange à froid dit-on ,le défunt Ministre de la jeunesse et des sports Abdel Kader Sangaré a profité d’un match nul du syli a domicile pour suspendre Salifou Camara pendant que la Guinée était qualifiée en finale de la can des cadets. Mais malheureusement le ministre et sa bande sont parvenus à convaincre le général Lansana CONTE que Salifou Camara super V à l’intention de tenir tête devant le pouvoir de Lansana CONTE.
Comme conséquence les cadets guinéens n’ont pas joué la finale pour des raisons de disqualification l’empêchant de discuter les phases finales de la coupe du monde de cette catégorie. Cette stratégie est utilisée pour préparer un candidat qui bénéficie la protection de Lansana CONTE. Une tardive la presse sportive nationale est invitée au bureau du Ministre Kader Sangaré qui a annoncé devant la presse la mise en place d’un bureau provisoire de la Feguifoot dirigé par l’homme d’affaire Mamadou avec comme vice-président le fils de Lansana CONTE, Ousmane CONTE au moment des faits capitaine de grade.
Ainsi le congrès électif est programmé en 2001. Deux candidats se sont engagés dans cette course pour la présidence.il s’agit de Aboubacar TITI CAMARA ancien sociétaire du syli national et Aboubacar Bruno Bangoura également ancien sociétaire du syli national et DGA de la Douane nationale. Tout le monde comment le congrès s’est déroulé sous haute surveillance de l’armée qui défendait le candidat Bruno. Son adversaire direct n’a pas eu l’accès de la salle de congrès.
Ce qui veut dire l’exécutif s’est invité dans le processus électoral de la Feguifoot pour laisser le terrain libre au candidat BRUNO, proche de Lansana CONTE.
Une fédération sportive qui est toujours l’otage de ses membres statutaires.
En 2011, cet intrépide guerrier de la gestion de cette discipline sportive, Salifou Camara s’est présenté encore pour briguer la présidence de la Feguifoot, une élection qu’il a remporté avec cette fois-ci la présence d’un certain Amadou DIABY membre statutaire tous protégés par le tout puissant Ministre de la république Ibrahima Kassory Fofana. C’était mal connaitre l’homme Amadou Diaby, le tombeur des membres statutaires s’est retourné contre son compagnon de lutte pour la présidence de la Feguifoot, Salifou Camara super V à travers des dénonciations de corruption.
Ainsi la crise est revenue encore sur le terrain au détriment de l’avenir du football guinéen. Cette crise larvée a provoqué la mie en place d’un comité de normalisation dirigé par un commissaire de police du nom de Mohamed Lamine Nabé qui a bien accompli sa mission pour favoriser la mise en place d’un comité exécutif à travers le congrès électif. Ce congrès enregistré l’avènement de l’homme d’affaire Antonio Souaré comme président de l’institution avec son vice-président Amadou Diaby qui a balancé Salifou Super V. Dans cette démarche des mafieux du cuir rond en Guinée, la gestion du budget de la qualification de la Guinée pour les phases finales au Caire a servi de pomme de discorde entre les membres statutaires. Des révélations de corruption et de détournement des fonds destinés pour cette phase finale ont été révélées sur la place publique. La première victime c’est bien l’entraineur Paul PUT accusé d’avoir sélectionné certains dans l’effectif tout en prélevant le pourcent sur les primes de certains footballeurs. Cette affaire est transférée au niveau du tribunal sportif qui a condamné Antonio Souaré et rétablir l’entraineur Paul PUT dans ses droits pour le paiement de son argent.
Un autre comité de normalisation dirigé par Mme Mariama Satina Diallo est revenu en 2021 par suite de la perpétuation de la crise entretenue par les éternels membres statutaires qui préfèrent mourir statutaires. Cette fois-ci le CONOR version Satina est incapable d’organiser le congrès électif boycottés par la majorité des membres statutaires.
Aujourd’hui le football guinéen a besoin d’une refondation totale qui doit commencer par les différents districts de football jusqu’au niveau des ligues régionales de football mais aussi de faire au gouvernement que c’est la FIFA qui dirige les fédérations nationales de football.
Le problème de la gestion du football n’est pas nouveau, mais plutôt réactivé au moment des congrès électifs avec l’ingérence de certains des hommes du pouvoir pour le soutien des candidats.
Amara Naby CAMARA