Le rapport de la commission du Plan, des Affaires Financières et du Contrôle Budgétaire, commission de fond, révèle qu’à la suite des débats en inter-commission facilités par les cadres des ministères économique du gouvernement,« les dépenses de l’État sont réévaluées à 37.249,45 Mds contre une prévision initiale de 36.106,74 Mds, soit une augmentation de 1.142,70 Mds (3,16%) ».
Ces dépenses sont réparties en deux sous branches à savoir les dépenses courantes (21.622,88 Mds contre 20.815,18 Mds soit une augmentation de 807,71 Mds), dépenses d’investissement (14 429,41 Mds contre 14 005,65 Mds, soit une hausse de 423,76 Mds -3,03%-).
Avant d’adopter ce volet dépenses, les conseillers nationaux ont adressé au gouvernement, 29 points de recommandation sur lesquels nous reviendrons un peu plus tard.
Par ailleurs, le rapport global soutient que« l’analyse globale de ce budget montre qu’il est principalement porté par la hausse des recettes minières due à la fixation d’un prix de référence de la bauxite en lien avec l’ensemble des mesures de modernisation en cours dans le secteur minier ; la poursuite des reformes des entreprises publiques conformément à la Loi 056 ; la digitalisation du processus de recouvrement des impôts, des taxes et des redevances ; le dynamisme de l’activité commerciale ; la tendance attendue dans le secteur des télécommunications et l’augmentation des dépenses sociales notamment à l’endroit des couches les plus vulnérables ».
Prenant la parole, le ministre de l’économie et des finances, Moussa Cissé a, au nom de ses collègues du pool financier et économique, précisé que « l’importance que revêt les dépenses ne sont plus à démontrer ». Il a par ailleurs exprimé sa satisfaction concernant l’adoption de ce volet dépenses et du rapport de la Loi de finances rectificative exercice 2023.
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