L’injustice appelle l’injustice : Le cas Kassory
Dans le contexte politique tumultueux de la Guinée, le nom de Kassory Fofana est devenu synonyme d’injustice et de mépris des droits fondamentaux des citoyens. Lorsqu’il était en position de pouvoir pour instaurer un véritable état de droit, il a préféré rester indifférent face aux souffrances du peuple guinéen. Maintenant, ironiquement, il subit lui-même les conséquences de cette même injustice qu’il a cautionnée. Cependant, il est temps que nous, en tant que citoyens, évitions de suivre ses traces et que nous nous levions contre cette injustice croissante qui nous étouffe.
Le refus de lutter contre l’injustice
Pendant les dernières années du régime d’Alpha Condé, Kassory Fofana occupait une position de pouvoir considérable. Il aurait pu utiliser cette influence pour établir un système judiciaire impartial et veiller à l’application d’une règle de droit équitable pour tous. Maintenant, ironiquement, il subit lui-même les conséquences de cette même injustice qu’il a cautionnée.
« Je préfère l’ordre à la loi »
Le 5 septembre 2021, l’ordre qu’il a tant soutenu s’est retourné contre lui. Les putschistes ont ignoré la constitution et les lois du pays pour déloger le président légitime. Ironiquement, Kassory Fofana, qui avait contribué à entretenir l’injustice envers les citoyens, subit maintenant lui-même cette même injustice. Il est arrêté de manière injuste, détenu illégalement et ses droits les plus élémentaires sont bafoués. Cette situation démontre clairement que l’injustice ne fait aucune distinction et qu’elle finit toujours par frapper ceux qui l’ont cautionnée.
L’appel à ne pas cautionner l’injustice
Il est maintenant décisif que nous, en tant que citoyens conscients, évitions de suivre l’exemple de Kassory Fofana et de cautionner l’injustice. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et permettre à ce phénomène cancérigène de continuer à s’étendre et à étouffer notre société. Si nous observons passivement ceux qui subissent l’injustice sans rien faire, nous devons nous rappeler que personne ne viendra à notre secours lorsque nous serons nous-mêmes victimes de cette même injustice.
Il est opportun de se lever et de freiner cette spirale de l’injustice. C’est un combat noble et citoyen que nous devons mener pour préserver nos droits fondamentaux et ceux de nos concitoyens. Nous devons exiger un véritable état de droit, où la loi est appliquée de manière égale pour tous, sans distinction de statut ou de pouvoir politique.
Le cas de Kassory Fofana nous rappelle l’importance de ne pas cautionner l’injustice. Alors qu’il avait l’opportunité de mettre fin aux souffrances du peuple guinéen quand il était premier ministre , il a choisi l’indifférence et le mépris des droits fondamentaux. Maintenant, il subit lui-même les conséquences de son inaction. Il est temps de se lever, de résister et de lutter contre cette injustice qui menace notre société. Ne laissons pas l’injustice appeler davantage d’injustice, mais travaillons ensemble pour instaurer un véritable état de droit où tous les citoyens sont traités équitablement et respectés dans leurs droits les plus élémentaires.
Abdoul Latif Diallo
Journaliste d’investigation