Makalé Camara : « aujourd’hui je voudrais diriger les destinées de la Guinée pour qu’elle change »
Tout comme les autres partis politiques implantés en République de Guinée, le parti FAN (Front pour l’Alliance Nationale) a tenu ce samedi 5 août 2023 à son siège à Nongô, son assemblée générale hebdomadaire.
Un rendez-vous qui a consisté pour les cadres et militants du parti, de faire le compte-rendu des activités de la semaine et de définir un nouveau plan d’action.
L’occasion a également été pour la présidente dudit parti, l’ancienne ministre Makalé Camara, de remobiliser sa troupe en vue d’atteindre le but ultime, qui est celui de permettre aux femmes de diriger ce pays.
« Tous les jours, nous avons de nouveaux adhérents. Vous avez vu, il y a des femmes qui sont venus de Kakossa et de Kabak. Nous avons eu, aujourd’hui, la commune de Matam qui était massivement mobilisée, ajoutée aux anciens membres du parti. Nous avons évoqué ce que nous vivons ces derniers temps, notamment l’implantation du parti, sur l’ensemble du territoire. On ne s’occupe pas que de Conakry, parce qu’on a des délégations au Foutah, en Forêt et en Basse-Guinée. Nous essayons de vulgariser les idéaux du parti pour ratisser large. Nous le faisons parce que le parti FAN est le parti dédié aux femmes. Nos enfants (jeunes, ndlr) représentent quand même 70% de la population africaine. Ça veut dire que ce sont eux qui constituent l’avenir, le dividende démographique. Il faut préparer l’avenir de ces jeunes. Et nul n’est mieux placé pour préparer cet avenir que les femmes (…). Mon message actuellement, s’adresse principalement aux femmes pour qu’elles puissent, comme à laurée de l’indépendance, prendre le pouvoir afin de redresser ce pays », a-t-elle lancé d’entrée.
Poursuivant, l’ancienne ministre a affirmé qu’à date, son objectif n’est pas que celui d’être ministre ou députée. Sa volonté, c’est de briguer la magistrature suprême pour qu’en fin,« le pays berce le développement tant espéré »car, selon elle, les hommes ont montré leurs limites,« il faut essayer les femmes aussi ».
« J’ai eu la chance ici d’être 3 fois ministre, 2 fois ambassadrice, déléguée à l’UNESCO, à l’OIF, députée et membre de CTRN, inspectrice générale du travail en République de Guinée. Donc, je pense que ce qui me reste maintenant, le couronnement de ma carrière c’est d’être présidente de la République et de diriger ce pays. Je ne suis pas à l’affût d’un poste de ministre ou de député, ça dépendra du vote qui va arriver dans l’avenir, mais aujourd’hui je voudrais assurer les hautes responsabilités de diriger aux destins de la Guinée pour que la Guinée change. Je pense que si nous (femmes, ndlr) on prenait le pouvoir dans ce pays, les choses changeraient en bien »,a-t-elle lancé.
Se prononçant sur l’évaluation à mi-parcours du gouvernement Goumou, l’ancienne ambassadrice a jugé l’initiative très bonne.
Mosaiqueguinee.com