Dans cette  deuxième  journée des travaux un rapport synthèse détaillé allant de la période du 17 juin au 6 juillet 2024 dans les sièges à Conakry et dans les 33 préfectures du territoire national
Objectif est de faire des reformes reformes institutionnelles et politiques à la sphère politique guinéenne à travers des critères établis par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.
Et pour matérialiser cet héritage, la directrice nationale des Affaires Politiques et de l’Administration électorale, Mme. Camara Djénab Touré a expliquée  long en large  l’importance  de cette  réforme
« Nous sommes dans le processus de reformes institutionnelles et politiques. Et qui dit reformes institutionnelles des politiques dans notre domaine, parle d’associer l’ensemble des partenaires techniques et financiers ainsi que l’ensemble des acteurs des processus électoraux. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y’a beaucoup de pays amis comme le Japon qui a commencé déjà à donner 1.800.000 dollars US à la Guinée pour aider à la reforme politique électorale. 
Et quand nous faisons un travail d’évaluation des partis politiques, il est important de restituer la synthèse de ce rapport à l’ensemble des acteurs ».
Cette restitution met l’accent sur la situation globale des partis politiques et non de manière individuelle.
Dans ce rapport synthèse , la situation administrative ; la gestion des partis politiques ; de représentations nationales ; la participation aux élections ; et la gestion financière et comptable des partis s’y trouvent.
« Il faudrait que l’évaluation soit à notre mode. Parce que si la loi est appliquée, forcément les structures politiques seront nettoyées et on aura forcément pas besoin dire qu’il faut réduire le nombre de partis politiques. Ceux qui ne seront pas en règle, ce n’est pas qu’on vient les dissoudre, ils ont 3 mois au vu de la disposition de la charte de se mettre en règle » ,a-t-elle martelé 

Elle a également rassuré les partenaires techniques et financiers que cette démarche n’est pas une « chasse aux sorcières« , mais un processus normal de régulation. « Ceux qui ne seront pas en règle auront trois mois pour se conformer aux dispositions de la charte, » a-t-elle précisé, soulignant la nécessité pour les partis politiques d’avoir des sièges et de fonctionner comme des associations, et non comme des sociétés privées. Ces rréformes, entreprises pendant la période de transition, sont essentielles pour préparer le terrain aux futurs dirigeants du pays, et qu’elles devraient être poursuivies par les pouvoirs élus après la prochaine élection présidentielle.

Selon elle, cette initiative marque un pas important vers la consolidation de la démocratie en Guinée, en assurant une meilleure transparence et une gestion plus rigoureuse des partis politiques.

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