Duane Davis, dit « Keefe D », a été inculpé en septembre de ce meurtre, bien qu’il n’ait pas été celui à avoir tenu l’arme lors du crime perpétré dans cette métropole de l’ouest des Etats-Unis le 7 septembre 1996.
Aujourd’hui âgé de 60 ans, l’ex-leader des South Side Compton Crips, un gang de Los Angeles, a reconnu depuis longtemps son implication dans le meurtre de Tupac Shakur, qui avait 25 ans à l’époque.
Il s’est notamment vanté d’avoir été le « commandant » de l’opération visant à abattre Tupac ainsi que le patron du label Death Row Records, Marion Knight, dit « Suge », en représailles à une attaque contre son neveu.
Mais lors de sa comparution jeudi à Las Vegas, M. Davis a plaidé « non coupable » face à son inculpation pour meurtre.
Selon les lois du Nevada, quiconque favorise et participe à un meurtre, même de manière indirecte, peut être inculpé pour ce crime.
Tupac Shakur, connu pour les tubes « Dear Mama », « California Love » ou « Changes », était une énorme star dans le monde du rap au moment de son décès.
Il dépendait de Death Row Records, label associé à l’époque au gang de Los Angeles Mob Piru, en guerre depuis longtemps avec les South Side Compton Crips de Duane Davis.
Le parquet a expliqué le mois dernier que l’accusation se doutait depuis longtemps que « Keefe D » était mêlé à l’assassinat, mais qu’elle ne disposait pas de suffisamment de preuves pour l’inculper.
Les choses ont commencé à se débloquer lorsque Davis, qui est la dernière personne encore en vie parmi l’équipe qui se trouvait dans la Cadillac d’où ont été tirés les coups de feu, a publié une autobiographie et évoqué le meurtre à la télévision
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