Mosquée de Boulbinet : l’UNALGUI prie pour la Guinée, les journalistes décédés et le Général Doumbouya

Mosquée de Boulbinet : l’UNALGUI prie pour la Guinée, les journalistes décédés et le Général Doumbouya
Elle a été  présidée par le ministre de l’Information et de la Communication, M. Fana Soumah, accompagné de plusieurs cadres de son département ainsi que des religieux  fortement  mobilisés  pour la circonstance.
À l’occasion  de cette  journée, elle était question de formuler des prières et bénédictions pour la paix en Guinée, le repos des âmes des journalistes animateurs en langues nationales décédés, ainsi que pour le Président de la transition, le ge général de corps d’armées Général Mamadi Doumbouya.

Dans son discours, le président de l’UNALGUI, Soriba Kolentin Camara, est revenu sur l’initiative de cette initiative, soutenant qu’elle n’en est pas à sa première édition. « Ce n’est pas la première fois. Vous savez, le Réseau des Animateurs en Langues Nationales (UNALGUI) a pris l’initiative d’organiser cette lecture du Saint Coran pour prier non seulement pour le repos des âmes des journalistes décédés, mais surtout des animateurs en langues nationales. Nous prions également pour tous les journalistes guinéens en général, et pour le président de la transition, car la Guinée nous appartient à tous. Si bénédiction il y a, elle sera pour tous les Guinéens. C’est pourquoi l’UNALGUI, par ma voix, a organisé cette cérémonie de lecture du Saint Coran afin de prier pour la paix dans le pays et pour nous, les Guinéens, surtout pour le président général Mamadi Doumbouya », a-t-il déclaré.

Soriba Kolentin a visiblement décrit la prochaine étape: « Après cette lecture, nous avons plusieurs projets. Nous allons bientôt parcourir les quatre régions naturelles du pays, car nos membres sont présents partout. Ensuite, nous allons organiser des concours pour élire le meilleur journaliste en langue nationale. En Guinée, la majorité des concours se tiennent en français. Pourquoi ne pas valoriser nos langues vernaculaires ? C’est pourquoi, dans un futur proche, nous allons lancer un concours où le journaliste devra s’exprimer dans l’une de nos langues nationales, que ce soit le soussou, le poular, le malinké ou encore le kpèlè, sans utiliser le moindre mot en français. Nous comptons ainsi valoriser nos langues locales », a-t-il annoncé.

Pour terminer, L’UNALGUI s’engage à pérenniser cette initiative et à l’élargir dans tout le pays.

Naby Camara pour envergure224.com 

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L'Equipe de la Rédaction