Les candidats trouveront les tablettes dans les salles. Une fois dans la salle, le candidat va introduire son PV, l’épreuve va s’afficher. Ensuite, il va répondre aux questions. C’est à travers cette plateforme que le candidat va soumettre le traité de l’épreuve. Une fois cela fini, ça va permettre au ministère de la fonction publique d’avoir des résultats le plus rapidement possible. Ça va éliminer tout ce qu’on appelle correcteurs…qui est souvent une source de corruption, de tripatouillage de notes. C’est un algorithme qui va calculer automatiquement les notes (…) tout cela pour garantir la transparence du concours », explique Faya François Bourouno.
Un concours hautement surveillé
Le concours sera hautement surveillé, ajoute le ministre. « Le dispositif prend en compte des surveillants qui seront en salle pour garantir qu’il n’y aura pas de communication entre les candidats, mais également garantir qu’il y aura un support minimum pour les candidats. Nous avons pris tous ces aspects en compte. Il y aura des assistants techniques qui seront dans les différents centres pour apporter une assistance minimum aux candidats qui seront en difficultés. Cette assistance se limitera au strict minimum qui sera orienté sur comment remplir le questionnaire. Mais il n’interviendra pas sur l’orientation d’un candidat sur la bonne ou mauvaise réponse de l’épreuve », assure le ministre de la fonction publique.
Où se tiendra ledit concours?
Les neufs 9 villes retenues pour l’organisation de ce concours sont : Conakry, Kindia, Boké, Mamou, Labé, Guéckédou, Faranah, Kankan et Nzérékoré. Mais avant de passer le Concours, chaque candidat va signer un engagement de servir partout où il sera muté (s’il est admis) sur toute l’étendue du territoire national.
« La réalité aujourd’hui, c’est que tout le monde veut servir à Conakry. Les gens veulent être à la fonction publique mais c’est pour rester à Conakry. Nous ferons signer des engagements à chaque candidat, pour s’engager à servir quel que soit la préfecture dans laquelle il sera affecté », martèle ministre Bourouno.
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