Rapidement, le sondage a pris de l’ampleur. Au bout d’environ une heure, plusieurs centaines d’internautes avaient voté et, selon les captures d’écran qui circulent, l’option « NON » semblait recueillir davantage de voix que le « OUI » défendu par l’ex-chef du gouvernement.
Quelques instants plus tard, le sondage disparaissait de la page officielle. À la place, un nouveau message remerciait les participants et affirmait que les avis recueillis « renforcent notre engagement à redoubler nos efforts d’explication et de pédagogie pour un OUI massif le 21 septembre prochain ».
Ce court épisode illustre à quel point les réseaux sociaux peuvent devenir un baromètre brutal de l’opinion, même pour des personnalités politiques de premier plan. Il montre aussi que, dans une campagne sensible comme celle du référendum, chaque initiative numérique est scrutée, commentée et peut produire des effets inverses à ceux recherchés.
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