Placé sous le thème : « le développement du capital humain« , cette rencontre qui s’est tenue samedi, 4 mai à Conakry, vise à revaloriser le développement du capital pour le progrès harmonieux de la Guinée. Cela, en se basant sur des éléments clés comme l’éducation, la santé et la malnutrition. Bref, tout investissement qui contribue positivement au progrès et à la croissance de l’enfant.
A cette occasion, l’organisateur de cette rencontre de haut niveau, Amadou Thierno Diallo est revenu sur le motif de l’initiative. « On a estimé qu’il fallait engager les débats en profondeur sur les problématiques que nous avons dans notre pays et continuer à bâtir une nation unie et prospère. C’est pourquoi, on a mobilisé quelques personnalités qui travaillent dans le secteur pour discuter du développement du capital humain. Il y a beaucoup à faire, car, il n’y a pas que le capital humain, mais il y a aussi les infrastructures, l’éducation etc. qui sont des sujets qui reviennent à chaque fois.
Mais pour le moment, on a dit que si on veut bâtir une société juste et prospère, il est important d’avoir un capital humain efficient et efficace pour préparer les politiques publiques et en plus de les dérouler. Notre objectif c’est de pérenniser cette rencontre et que demain qu’on parle d’une autre thématique pour que les résultats de ces recommandations puissent servir à batir des politiques publiques susceptibles d’apporter un plus au développement de notre pays » espère t-il.
Sachant que le développement du capital humain joue un rôle déterminant pour mettre fin à l’extrême pauvreté et renforcer l’inclusion sociale. Pour cela, dit-il faut investir dans la nutrition, les services de santé, une éducation de qualité, l’acquisition de compétences et l’accès aux emplois.
C’est pourquoi, prenant part à la rencontre, l’ancien ministre des affaires étrangères, Ibrahima Kalil Condé a soutenu que pour le développement notre pays, on doit obligatoirement s’adapter au rythme du monde actuel marqué par le progrès rapide de la nouvelle technologie.
« Nous sommes en plein dans ce que beaucoup d’experts appellent la quatrième révolution industrielle qui se matérialisera par des choses qui sont le cadre du développement technologique extraordinaire pour nous aujourd’hui. Donc, au temps ces enfants sont introduits à ces choses très tôt dans l’éducation en général que nous leurs donnons, le mieux, il est pour eux. Car, elle sert à les préparer pour le monde de demain » a soutenu Ibrahima Kalil Condé.
D’autres propositions allant dans le même sens ont été également formulées par le public présent à la rencontre qui s’articulent autour de trois points essentiels selon les participants à savoir : la discipline, le patriotisme et le travail.
Des éléments qui contribuent positivement au développement de notre pays en faveur de ses filles et fils.
Avec Aubeafrique.com