Un haut cadre de l’Etat interpelle le CNRD sur le cas de Kassory et Cie : ‘’Si on ne peut pas les juger maintenant, il faut les libérer’’
Le directeur général adjoint de l’Agence nationale de rénovation urbaine estime que les autorités de la transition et la classe politique doivent fournir des efforts pour la bonne marche de la transition. Alpha Bacar Bah demande au CNRD de permettre à Fodé Oussou Fofana d’aller se faire soigner à l’étranger et d’organiser le procès des anciens dignitaires du régime d’Alpha Condé.
L’ex-conseiller en charge des relations publiques de Cellou Dalein Diallo regrette le fait que Fodé Oussou Fofana ait été empêché de voyager alors qu’il avait un rendez-vous médical à Paris.
‘’J’ai vraiment de la sympathie pour lui. Le cas de Fodé Ousssou mérite un examen approfondi. Personnellement, c’est un grand frère. Même s’il était condamné, on devrait revoir son cas pour qu’il puisse aller se soigner et revenir. Je ne pense pas qu’il puisse fuir’’, assure-t-il.
Pour ce qui est de l’ex-Premier ministre Kassory et Cie, il affirme que ‘’si on ne peut pas les juger maintenant, il faut les libérer, les placer sous contrôle judiciaire parce qu’ils ne vont pas fuir. Ça c’est mon avis personnel’’.
Cet ancien de l’UFDG invite les membres du Quatuor à pas faire de la libération des acteurs politiques détenus en prison une condition de leur participation au dialogue. ‘’Cela ne doit pas être une condition pour dire que si ce n’est pas fait, ils ne participeront pas aux négociations’’, suggère M. Bah.
‘’Il y a eu des négociations ici, des dialogues auxquelles nous avons participé alors qu’on avait des dizaines de personnes en prison. C’est le cas du dialogue de juillet 2013. On avait au moins une vingtaine de personnes à la Maison centrale, mais on a participé aux discussions autour de la table. A l’issue de ce dialogue, l’une des conclusions était la libération de ces gens-là et on a obtenu gain de cause’’, rappelle-t-il.
Selon lui, ‘’l’effort qu’on doit fournir aussi du côté des leaders qui ne sont pas là, leurs structures sont là. Il faudrait que ces structures participent à un début de dialogue. On pourra voir progressivement quels sont les efforts qu’on peut fournir’’.
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