Aly Touré a tenu à justifier la décision de la CRIEF, expliquant que l’absence volontaire du prévenu ne pouvait en aucun cas influencer le verdict.
« La décision, le juge l’a motivée par le caractère contradictoire. Vous savez, un prévenu, quand il est cité régulièrement, il doit comparaître. Et si, par sa volonté, le prévenu lui-même ne comparaît pas, parce que, simplement, il l’a décidé, la décision à son encontre ne peut être que contradictoire. »
Le Président de la Crief a ainsi écarté toute possibilité d’un vice de procédure, estimant que la justice a suivi son cours normal.
« Même s’il se présentait, nous avons confiance en notre poursuite. Nous savions que les juges allaient nous suivre quant aux éléments du dossier. Parce que tout a été tiré du dossier, rien n’a été inventé. Nous savions que nous avions une poursuite qui était très solide et il ne pouvait pas échapper à ça. »
L’état de santé de l’ancien chef du gouvernement a également été évoqué. Depuis plusieurs mois, Kassory Fofana se trouvait en clinique pour des soins médicaux. À ce sujet, le Procureur Aly Touré a précisé que la justice suivait l’évolution de son état de près.
« Nous allons nous adresser au médecin. Si son état ne nécessite plus de soins, nous allons le réintégrer à la Maison Centrale, c’est clair. »
Il a également tenu à dissiper toute confusion sur une éventuelle autorisation d’évacuation sanitaire.
« Kassory n’a jamais bénéficié d’une décision d’évacuation sanitaire. Je le réitère, il faut que ce soit clair pour tout le monde. La décision de la chambre était qu’il fallait le placer dans un milieu hospitalier spécialisé. C’est ce qui a été dit. Il n’a jamais été question de son évacuation sanitaire. »
Ancien Premier ministre Dr. Ibrahima Kassory Fofana a été condamné à une peine de cinq ans d’emprisonnement et à une amende de deux milliards de francs guinéens.
A suivre
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