Hadja Djénè Condé au débat citoyen de la jeunesse de l’ONG (AJABD): « il faut que les jeunes osent de créer leur propre emploi ».
C’est dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’Afrique le 25 mai de chaque année, que l’association des jeunes de Afia Bowi pour le développement (AJABD) a organisé ce jeudi 25 mai 2023, à la maison des jeunes de Nongo dans la commune de Ratoma, une journée de l’Afrique à travers un panel intitulé rencontre citoyenne sous le thème ‘’ rôle de la jeunesse dans le développement socio-économique en période transitoire ’’.
À l’ouverture des travaux de cette journée de célébration , la présidente de cette association Hassatou Lamarana Bah, a dans son discours présenté l’ONG, ses démarches mais aussi les perspectives a entamé pour les prochainesannées.
« L’AJABD est une association locale de développement qui intervient dans le développement, local, agro-Sylvo pastoraux environnement, la promotion féminine, de fraternité entre tous les jeunes dans le monde ; Entreprendre la formation, la sensibilisation et l’éducation. Son objectif, renforcer les liens de Afia Bowi où qu’ils soient de bonnes actions pour le développement local. Pour les perspectives, nous envisageons très prochainement la construction d’un forage, Aménagement d’un espace de loisirs pour la jeunesse de Afia Bowi, Participer à l’émancipation du groupement de femmes de la localité dans ses activités champêtres ; Mener des campagnes de sensibilisation dans les autres contrées sur l’éducation de la couche juvénile… », a cité la présidente Mme Bah.
Dans sa présentation au public de Ratoma, la femme politique, entrepreneur et coordinatrice par intérim (CONAFEG) Hadja Djénè Condé revient ici sur sa participation à cette journée d’Afrique citoyenne pour la jeunesse. Selon elle, c’est une impression de satisfaction et de joie qui l’anime de l’organisation. « Aujourd’hui ,dit elle, la jeunesse a un grand rôle important dans le développement, pour parler de développement, il faut faire allusion au capital humain, les jeunes constituent le capital humain, parler de développement il y’a des cibles à franchir telle que les ressources humaines économiques et tant d’autres. Donc si on met accès sur la face transitoire, ce n’est pas seulement que le temps transitoire mais ça doit être vraiment de unité et la paix, parce que on ne peut pas parler du développement sans la paix et pour avoir cette paix c’est la jeunesse qui est la relève, et qui constitue la force vivre et l’énergie du pays », a indiqué Hadja Djénè.
Et d’ajouter , « les jeunes doivent avoir une formation pour créer de l’emploi. Et ce que je veux dire par là, c’est de ne pas croiser les bras, dire j’ai fini mes études l’état va m’employer, il faut oser créér ton propre emploi ,c’est plus garantie plus rassurant, c’est une confusion. C’est vraiment que l’école forme mais la nature à ses réalités, il faut mettre en place les programmes de formation allant dans le sens de l’entrepreneuriat afin d’étudier, d’innover pourque tu puisse créer de l’emploi direct et indirect pour la jeunesse, ça va diminuer le chômage et quel que soit la taille de entreprise tu participes au développement de ton pays pas la destruction plutôt contribue au développement. Il faut pas compter sur l’état en terme d’employabilité il faut oser une fois encore à créer », a lancée Hadja Djénè une femme battante et politique.
Sana Sylla.
