Alphonse Charles Wrigh apporte les précisions sur les propos relayés par le chroniqueur Mohamed Mara.
Au terme d’une mission à mi-parcours qui l’a conduit dans onze préfectures de la Guinée, le ministre de la justice des gardes de sceaux et des droits de l’homme etait ce mercredi 15 février face à la presse pour expliquer le bien-fondé de sa démarche mais aussi d’apporter les précisions sur le montant de 92.000.000 gnf qui l’objet de débats dans la presse.
Après avoir diagnostiquer les difficultés liées dans les cours et tribunaux, le Ministre Alphonse Charles Wright s’est opté d’examiner les réelles causes sur les conditions de détenus à travers tout le pays. Il precise qu’il était parti évaluer les conditions de travail des différentes juridictions du pays mais également vulgariser les textes de loi du pays aux citoyens pour leur permettre de bien jouir de leur droit.
Aux dires du ministre, la mission visait aussi à recueillir les avis des citoyens sur le concept : « justice boussole de la transition » « il fallait demander aux citoyens comment se porte la transition dans leurs préfectures respectives », a-t-il martelé.
Au regard du constat et de la kyrielle de défaillances sur le terrain le miniiste Alphonse Charles Wright assure « qu’il veillera désormais au fonctionnement de toutes les juridictions. Charles Wright promet désormais de faire des tournées à l’intérieur du pays, tous les deux mois à l’effet de résoudre les problèmes des droits de l’homme », a t-il soutenu.
De loin il précise qu’a à chaque deux mois il serai en tournée :« Chaque deux mois je serai en tournée désormais à l’intérieur du pays. J’irai avec tout l’argent du fonctionnement du cabinet pour aller résoudre les problèmes des droits de l’homme », a-t-il tranché.
Pour ce qui est du dossier brûlant avec le chroniqueur d’un organe de presse, le garde des sceaux soutien qu’il a appris par voix de presse.
« J’étais là assis à mon bureau, j’ai entendu des radios de place dire qu’il y a des factures, on a obligé des magistrats, des choses comme ça. Je sortais de nulle part. J’ai appelé Monsieur Sanoh. Sanoh, mais ce que j’entends là, je suis choqué, je n’ai pas compris. Qui a obligé un magistrat à payer? Monsieur le ministre, nous on attend même les factures. J’ai dit attention parce que si je mène mes enquêtes et que c’est çà, je vais sanctionner hein, il dit on n’a pas fait. J’ai appelé le procureur général, il me dit Monsieur le ministre sur la foi de mon serment, personne ne nous a demandé. Pourtant on me dit qu’un procureur est en route pour Conakry, pour venir déposer les factures. Il dit attend je vais appeler le procureur. Sanoh appelle le procureur, il dit toi tu es où? Il dit je suis déjà à Conakry. Nous on attend ces factures-là, où sont-elles? S’interroge -t-il.
Sans cité personne, le ministre des droits de l’homme a expliqué long en large l’utilisation des 92.000.000 qui lobjet de débatsdans la presse. Il precise en ces termes: l’ » l’intéressé s’est limité à mettre ça sur WhatsApp, envoyer à Sanoh comme une foutaise. Sanoh, je veux avoir ces factures-là. Monsieur le garde des sceaux on m’a pas déposé encore les factures. C’est sur WhatsApp qu’on m’a envoyé. Comme on n’est même pas encore saisi officiellement mais dit ce qu’on t’a envoyé sur Whatsapp, je vais avoir une idée. Les factures qu’on m’a envoyé, on dit que ça coûté ça. C’est ce qu’ils ont dit quatre vingt douze millions (92 000 000 gnf)? Si l’hôtel dit qu’on doit, c’est pas grave envoyez même s’ils disent cent millions parce que c’est libellé au nom du département de la justice, c’est pas au nom d’un magistrat, c’est pas au nom d’une juridiction, c’est moi. Mais comment prendre ces factures venir me donner peuvent se retrouver dans la presse? Et on dit n’importe quoi derrière ça, c’est ça ma déception, » declare CharlesWright. .
Charles Wright dit avoir ouvrir une enquête àlinterne. « Moi Moi j’ai ouvert une enquête à l’interne pour savoir les factures qui sont libellées au nom du département de la justice, comment ces factures peuvent se retrouver dans la presse? Celui qui te dit il veut te donner une information, sache qu’il a toujours une intention cachée. C’est pourquoi vous verrez que ce qu’il dit, il peut y avoir 2% de vérité, 2% de mauvaise intention de lui, c’est-à-dire que 80% de rajout. C’est pourquoi la loi dit aux journalistes mêmes les 2% de vérités que tu dois prendre, il faut les recouper avant d’en parler, c’est ça la responsabilité du journaliste. Mais tu prends le tout, tu ajoutes toi-même, tu lis le tout. Je suis quand même touché mais comme le dossier est au niveau de la justice, j’ai dit que ce dossier-là suivra son cours normale jusqu’au bout. Il n’y a pas quelqu’un qui respecte les journalistes en Guinée mieux que moi», a t-il en outre précisé CharlesWright.
Naby Camara pour envergure224.com