Amara Camara : « Les conditions du retour à l’ordre constitutionnel… »

Amara Camara : « Les conditions du retour à l’ordre constitutionnel… »
 A quand le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée ? Alors que les forces vives continuent d’exiger la fin du régime de transition au plus tard le 31 décembre 2024, le Général Amara Camara a énuméré les clefs du retour à l’ordre constitutionnel. Mais à date, aucune des conditions citées par le porte-parole de la Présidence n’est achevée à 100%.

« Ce qui est en train d’être fait aujourd’hui en Guinée, c’est de mettre tout en œuvre pour un retour à l’ordre constitutionnel », assure le secrétaire général de la Présidence de la République. Mais comment ? Cela se passe dans le temps et en terme de chronogramme, précise le Général Amara Camara.

Préalables du retour à l’ordre démocratique

« Il faudrait que nous puissions faire un recensement général de la population et de l’habitat, ainsi qu’un recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC). Il faudrait que le fichier électoral puisse être tiré du RAVEC, il faudrait qu’on ait une constitution et un scrutin référendaire, il faudrait que les Lois organiques soient rédigées et qu’il y ait des élections locales, législatives.  Ensuite, il faudrait que tout ce qu’il y a comme institutions constitutionnelles soient installées et il faudrait que des élections présidentielles soient organisées en Guinée », a énuméré l’officier.

En temps, en heure, et en moyen c’est trop lourd, admet ce haut dignitaire du CNRD (comité national du rassemblement pour le développement). « Il faudrait être focus sur comment mettre tout ça en place », a-t-il dit.

Des raisons du glissement

« Dans le chronogramme que les autorités de la transition ont présenté, nous avions estimé que nous serions capables de faire une transition en 39 mois, le CNT a estimé que c’était faisable en 36 mois. La Cedeao est venue, on a discuté. On leur a dit qu’on peut faire certaines choses ensemble à condition qu’on nous donne les moyens. Mais depuis ce compromis dynamique, il faut reconnaitre qu’on s’est retrouvé en parent pauvre. Tout ce qu’on fait est essentiellement financé par la Guinée », a justifié M. Camara.

A suivre !

Africaguinee.com

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L'Equipe de la Rédaction