Après la Camayenne, le patrimoine bâti va démolir des habitations de fortune à Donka : ‘’il y a des taudis où des gens vendent de la drogue’’

Après la Camayenne, le patrimoine bâti va démolir des habitations de fortune à Donka : ‘’il y a des taudis où des gens vendent de la drogue’’

Des barraques de fortune ont été érigées à la cité Donka dont une partie était réservée à des activités sportives et à la construction d’immeubles. Ces habitations offrent un visage hideux à la zone. Un mal que compte circonscrire la direction générale du patrimoine bâti public qui va lancer une opération de déguerpissement pour récupérer tout ce qui appartient à l’Etat.
Au micro de la Direction de la communication et de l’information de la présidence, la direction du Patrimoine bâti public promet de mettre en action des bulldozers pour rendre attrayante cette cité. Extraits…
« Cet endroit regorge le bloc des professeurs. Par-là, les gens venaient faire du port, il y a des endroits réservés pour faire des immeubles. Nous avons constaté avec regret que ce sont des taudis, des ghettos occupés illégalement par des léonais, des libériens et quelques guinéens. Nous avons aujourd’hui des professeurs et experts russes qui doivent être dans un endroit décent. Malheureusement, ils sont logés quelque part où il y a des taudis, des gens vendent de la drogue.
On ne sait pas à qui ils payent le loyer. Donc c’est ce qui a motivé la direction générale du patrimoine bâti public, sur instruction de son directeur général, pour venir déguerpir. Et on va les déguerpir. Il ne faut pas qu’on dise demain que nous sommes venus démolir ce domaine pendant que ce sont des taudis, des ghettos qui menacent la sécurité de nos locataires dans cette cité de Donka.
Nous prévoyons quelque chose pour nos locataires mais pas quelqu’un qui est venu s’installer de façon illégale sur les lieux. Ils n’ont aucun acte qui les lie au patrimoine bâti. Aucun contrat ne les lie au patrimoine bâti, nous n’avons aucun contrat avec eux. Donc, ce sont des gens qui sont venus s’installer comme ça. On ne sait pas qui les a installés. On ne sait pas comment ces étrangers sont venus en Guinée. Du coup, nous n’avons pas à les dédommager’’.
VisionGuinee.Info

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L'Equipe de la Rédaction