Bah Oury appelle à éviter les erreurs de la transition de 2009 : ‘’Beaucoup d’aspects essentiels avaient été bâclés’’

Bah Oury appelle à éviter les erreurs de la transition de 2009 : ‘’Beaucoup d’aspects essentiels avaient été bâclés’’

Le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) salue la décision du colonel Mamadi Doumbouya instituant un cadre de dialogue inclusif. Bah Oury conseille aux uns et autres de s’inspirer des erreurs du passé et de prendre le temps nécessaire pour agir dans l’intérêt du pays.

Après le décret du président de la transition, le Premier ministre Bernard Gomou a décliné, mardi 20 septembre, les grandes lignes de ce nouveau cadre de dialogue avec les acteurs sociopolitiques.

‘’Je salue l’initiative qui est tout à fait normale. Dans le contexte actuel, nous avons besoin que tous les acteurs puissent se parler pour atténuer et baliser la feuille de route de la transition afin d’instaurer un climat de stabilité et de concorde qui peut permettre de faire en sorte que les travaux puissent avancer à un rythme tout à fait convenable’’, souhaite Bah Oury.

Le président de l’UDRG estime que les uns et les autres devraient s’accorder sur l’essentiel afin de mettre à profit ce cadre de dialogue pour trouver une issue heureuse à la crise.

‘’Nous sommes pour une transition concertée. Le cadre tel qu’il est décrit correspond à l’attente de la grande majorité des forces politiques et sociales du pays. Mais comme il y a des contentieux politiques qui ne se disent pas ouvertement, la question de la CRIEF est le point d’obstacle qui empêche certaines forces politiques d’être tout à fait en phase avec la marche de la transition telle qu’elle est en train de se dérouler’’, estime-t-il.

‘’Nul n’est au-dessus de la loi en ce qui concerne les aspects de la justice. Nous sommes tous justiciables d’autant plus que les questions de patrimoine constituent un fléau majeur qui explique le retard de la Guinée. Nous devons de ce point de vue être tout à fait exemplaires dans les questions de lutte contre la corruption’’, ajoute-t-il dans Mirador.

Selon cet acteur politique, ‘’il ne faudra pas qu’on revienne aux mêmes erreurs de 2009. Beaucoup d’aspects essentiels avaient été bâclés. Ceux qui étaient pressés pour organiser les élections se sont retrouvés par la suite pour dire que la constitution n’a pas été adoptée par voie référendaire. Le contexte est que la Guinée est dans un cadre où il faut que l’Etat puisse se reconstruire’’.

Source: VisionGuinee.Info

 

Share and Enjoy !

Shares

L'Equipe de la Rédaction