S’exprimant sur les sujets d’actualité chez nos confrères de Jeune Afrique, l’ancien premier ministre Amadou Oury Bah s’est montré catégorique, soulignant que tous les cadres devraient se prêter à la justice.
« (…) Certains, qui sont épinglés par la CRIEF [la Cour de répression des infractions économiques et financières], ne veulent pas répondre aux convocations de la justice. Nous ne sommes donc plus dans un cadre politique mais judiciaire. On demande à d’anciens responsables de répondre à la justice pour éclairer leur responsabilité par rapport à certains faits qui ont été préjudiciables à l’intérêt national et ils estiment qu’ils doivent bénéficier d’une forme d’impunité… C’est contraire à l’État de droit. Nous sommes tous justiciables. »
Avenirguinee.org