Faut il le rappeler que cet événement qui s’inscrit dans le cadre de l’exercice de la présidence tournante, dont la Guinée a eu l’honneur d’hériter, lors de la 14ème Assemblée Générale de l’AIST, tenue à Nosy-Be à Madagascar.
Il a mobilisé la enprésence des membres du gouvernement, des représentants de partenaires techniques et financiers, les pays invités ainsi que les anciens directeurs nationaux du trésor public
C’est pourquoi madame Catherine, la secrétaire générale de l’Association Internationale des Services du Trésor, a déclaré dans son discoursde circonstance, que cette 15 -ème édition constitue pour l’AIST l’aboutissement des travaux qu’elle mène dans le cadre de la nouvelle stratégie qui consiste à structurer les travaux de l’association en les articulant autour des termes de travail pluriannuel.
De son côté, le ministre de l’Économie et des Finances Mourana Soumah a saisi l’occasion de s’adresser à l’auditoire s’est réjoui sur la priorité accordée à la digitalisation des services du trésor
«C’est le lieu et le moment pour moi de remercier Son Excellence Général Mamadi DOUMBOUYA, Président de la République. C’est un immense plaisir pour la Guinée de vous recevoir à Conakry. Le chemin parcouru est très important et je comprends la sensibilité et les émotions. Nous avons l’immense plaisir de vous souhaiter la Bienvenue à la faveur de la 15 -ème colloque jumelée à l’assemblée générale de l’association internationale des services du trésor. Nous voulons aller dans le sens de la digitalisation de l’ensemble des administrations publiques. Donc il va de soi qu’une priorité soit accordée à la digitalisation des services du trésor qui, d’une manière ou d’une autre et cela impact la capacité du gouvernement, a exprimé une volonté souveraine d’aller de l’avant où de rester dans l’immobilisme. C’est la raison pour laquelle j’ai l’impression que les services du trésor sont écrasés, étouffés par la toute-puissance de El hadj Facinet Conté. Il est très important que les capacités d’action de l’Etat puissent être efficaces, efficientes, pour nous permettre de voir une volonté politique. Ça ne sert à rien de chanter la souveraineté si l’expression de la volonté politique ne peut pas se traduire à travers une capacité budgétaire des finances. D’où l’intérêt fondamental de la digitalisation. Ce n’est pas par effet de mode mais par nécessité(…). Nous avons des objectifs pour que tous les services du trésor sur l’ensemble du territoire national puisse être connectés avec la direction générale du trésor ici à Conakry de manière numérique pour que les opérations soient immédiatement impactées à tous les niveaux. C’est la seule manière de pouvoir savoir ce que nous pouvons faire, ce que nous avons fait et qu’est-ce que nous pouvons envisager. Nous avons besoin de moderniser notre administration de manière générale, ainsi que dans les autres secteurs. C’est notre capacité à avoir un pays qui puisse tenir debout et avoir les capacités de répondre aux préoccupations de nos populations. Le deuxième aspect nous avons besoin d’une digitalisation de tous les services du pool financier mais il faut que ces services puissent être inters opérables. L’interopérabilité de toutes les applications liées au ministère des Finances, au trésor, à la banque centrale, régie financière, important, ce sont les capacités d’un État à pouvoir avoir une certaine autonomie de son action », a mentionné dans son bout de papier.
En ouvrant les travaux, le premier ministre Amadou Oury Bah a mis un accent sur les réflexions sans retenue sur les implications de la numérisation des missions, des procédures et des responsabilités des comptables publics, d’une part, et du futur de l’administration du Trésor dans le monde digital, d’autres part.
« La République de Guinée a connu un tournant décisif de son histoire depuis le 05 septembre 2021. Le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, a mis en œuvre de nombreuses réformes structurelles dans le but de renforcer les pratiques de la bonne gouvernance, à travers une administration publique efficace, collaborative et connectée aux citoyens. Ainsi, à l’instar de nombreux pays africains, l’utilisation des technologies digitales s’impose dans tous les aspects de la vie publique, privée et professionnelle de notre pays. Elle devient un vecteur d’intégration, qui oblige à repenser l’offre de service public de manière inclusive afin de faciliter à l’ensemble de ses citoyens, l’accès à tous les avantages qu’offrent les technologies digitales. C’est dans cet élan que le Gouvernement a engagé la digitalisation des services du Trésor pour servir de levier de développement en vue d’interagir avec ses administrés, garantissant plus de célérité, de sécurité et de transparence.
Naby Camara pour envergure224.com 628 166315