CONOR, s’en est terminé avec un bilan Couci-couça (Édito)

CONOR, s’en est terminé avec un bilan Couci-couça (Édito)

La raison invoquée etait qu’il leur restait assez à faire pour accomplir les tâches indispensables à la réussite de leur mission.
Deux ans après, c’est toujours une mission au goût d’inachevé. Donc Couci-couça. Dans l’absolu, on peut bien nourrir des regrets quant au bilan du CONOR. Car l’une des missions fondamentales devolues à l’institution, celle d’un retour à un ordre normal avec l’élection du nouveau comité exécutif, cette mission n’a pas été réalisée.

Cependant on peut trouver des excuses. D’abord le règne n’a pas été un fleuve tranquille. Des acteurs du football ont fait preuve de mauvaise foi. Chacun agissant pour protéger sa chapelle. L’égocentrisme a anhilé la volonté de parvenir à une sortie de crise honorable, comme c’est le cas ailleurs. Le CONOR, pour sa part , n’est pas exempt de reproches. Il lui a été souvent reproché d’être un acteur partisan. Cela à causé des communications faites par certains de ses membres, lesquelles communications n’ont pas aidé à rassembler autour dun ideal.

Par dessus-tout, on peut pas cracher sur tous les actes posés par le CONOR. La gestion des affaires courantes netait pas si mauvaise . Sous leur règnele football a continuer a circuler , tant bien que mal.

Au-delà, il faut saluer la gestion des perspectives avec un contrat historique négocié avec une société de téléphonie de la place. Sans parler de l’autre contrat négocié avec une des grandes entreprises de BTP de la place, qui s’engage à financer la Ligue 1. C’est un bon pas dans la bonne direction.
Il faut, pour cela, mettre un curseur sur les implications, au prix d’un matraquage médiatique qui les prenait régulièrement pour cible, le vice-Président Séga Diallo et le secrétaire Général, Lancinet Kabassan Keita, qui, par ailleurs, doit, seul, poursuivre l’aventure pour parvenir à une normalisation.

Le CONOR s’en va, mais les problèmes persistent.

Ces problèmes, conviennent tous, sont créés par les acteurs eux-mêmes, qui se font la guerre. Salifou Camara Super V, ancien Président, à la réputation d’être l’un des pyromanes de la crise. Son nom est cité dans les mauvais coups qui aggravent la crise. Lui-même étant la définition de la crise, affirment plusieurs observateurs. Pour preuve , insiste-t-on , qu’Il était au cœur de la première sanction de la Guinée par la FIFA. Également au cœur de la crise qui a amené le premier CONOR nous rappelle-t-on. C’était au milieu des années 2000.

Le même Super V, regrette-t-on , est cité comme étant le véritable instigateur de la crise qui a amené le CONOR il y a deux ans. Son nom circule encore, alors que ça sent mauvais pour l’avenir du football guinéen.

En un mot, comme en mille, le CONOR partage avec tous les acteurs du football local, les mauvais résultats de sa gestion.

ÉDITO GUINEEFOOT.INFO

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L'Equipe de la Rédaction