DCE Matam : Ibrahima 2 Barry apprécie les deux ans du CNRD
C’était à l’occasion d’un entretien accordé à notre rédaction que le directeur communal de l’éducation de matam, Ibrahima II Barry a fait des appréciations sur les deux ans de gestion du Président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya ainsi que son gouvernement dans sa globalité, ainsi qu’au niveau éducatif.
Pour lui, la commune de Matam a, depuis l’avènement du Comité National de Rassemblement pour le Développement (CNRD) il y a cela deux ans, le niveau du système éducatif a pris une nouvelle dimension allant dans le sens de sa qualification. Cela, en leur dotant des matériels de qualité et de la rigueur permettant de fonctionner normalement. L’organisation sans fuite de sujets, ni des difficultés majeures à l’instar des années précédentes en sont des preuves illustratives.
Sur le plan du personnel dit-il, c’est au moment du CNRD que nous avons pu faire le recrutement des contractuels de l’Etat. Même s’il n’y a pas eu de recrutement à Conakry notamment à Matam, mais il y’en a eu à l’intérieur du pays.
« Toujours sur le plan éducatif, c’est dans cette période de transition que nous qui avions géré ces structures là, avons vécu la formation des formateurs le temps accentué et le nombre sur la fréquence de la balance. En deux ans ici à Matam, nous avons connu la formation des maîtres des CP; CE et de CM. Tout cela est à l’actif du ministère de l’Enseignement Pre Universitaires et de l’Alphabétisation à travers le minsitre Guillaume Hawing qui, sur instruction du Président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya, posé des jalons qui visent à améliorer la qualité de l’éducation guinéenne. Pendant ces deux ans de transition que nous sommes entrain de vivre, il faut reconnaître que les cours n’ont pas été perturbés. Cela veut dire que sur le plan éducatif nous nous pensons que le bilan est positif » apprécie t-il.
Parlant de l’organisation des examens nationaux pendant cette période transitoire dit-il, la méthode imposée par le département de tutelle a permis de mettre fin à toute fuite des sujets. Puisque, le ministre Guillaume Hawing a pris l’initiative de tous ceux qui ont été dans la composition des épreuves de leurs internés pour lutter toute forme de fraudes. Cette lutte acharnée a été mené grace à la conjugaison des efforts entre les acteurs du domaine et le gouvernement.
« Quand je prends la direction communale de l’éducation de Matam, pour le compte de la session 2023, nous n’avons connu aucune saisie de téléphone au niveau de ces trois examens nationaux (CEE; BEPC et la Baccalauréat unique). Cela voudra tout simplement dire qu’il y’a eu du sérieux et une prise de conscience chez les candidats et encadreurs. C’est pourquoi, vue les actes concrets qui sont entrain d’être posé sur le terrain en faveur de notre pays, j’invite les guinéens à soutenir cette transition afin d’encourager nos autorités de continuer à poser des actes qui devront participer au développement socioéconomique de la Guinée » souligne t-il.
Dans le même sillage, le directeur communal de l’éducation de matam a sollicité une fois de plus, l’appui des autorités guinéennes, singulièrement au département de tutelle à l’amélioration des conditions de travail du corps enseignant en général et de sa commune en particulier.
« Il faut continuer à rendre l’environnement des écoles beaucoup plus fréquentable; avoir doter les ecoles d’enseignants de qualité; résoudre le problème de table-bancs sont entre autres quelques besoins que ma commune a besoin pour l’instant.
Surtout d’enseignants de qualité et actifs », note Ibrahima II Barry.
Dans les années antérieures, le département de l’éducation était devenu une porte d’entrée pour certains fonctionnaires. Ce qui a eu pour corollaires la dégradation du niveau du système éducatif de notre pays.
« Il faut oser dire qu’il ya des enseignants qui n’existent que sur papier, il y’a des cas de maladie; également des enseignants qui sont pas du tout à la hauteur de répondre aux attentes. C’est le lieu pour moi de le dénoncer afin que les voix les plus autorisées puissent des décisions idoines face à ces tares. L’éducation est devenue la porte d’entrée pour beaucoup de fonctionnaires, mais qui ne sont pas du corps, ce qui fait que le secteur avait perdu son repère. Mais avec l’arrivée de colonel Mamadi Doumbouya, les choses commencent à rentrer dans l’ordre. Cela s’est fait sentir à travers les examens nationaux de cette année. C’est pourquoi, nous tendons la main aux autorités de continuer à améliorer les conditions de vie des travailleurs (enseignants ); à l’aménagement de nos établissements scolaires » conclut-il.
Rédaction