Dans sa présentation, la directrice
nationale des affaires politiques et de l’administration électorale Mme Camara Djenabou Touré a mentionnée que, les missions d’évaluation ont sillonné et 122 sièges nationaux de partis politiques. Ces missions ont aussi visité les représentations régionales et préfectorales des partis politiques.
Cependant, trois (3) partis n’ont pu être évalués, puisque ne respectant pas les critères, selon les cadres de l’administration du territoire et de la décentralisation.
« L’autre critère d’évaluation était le siège. Il fallait savoir si c’est un siège intégré ou autres. Mais on retrouve trois catégories : il y en a qui ont pris un annexe pour en faire le bureau ; d’autres ont le siège national dans leurs salons ; il y en a aussi qui ont le siège national dans un restaurant où nous avons été reçus, ainsi de suite. Tour cela a été analysé (…). L’autre aspect a été les agréments. Par exemple, si votre agrément, vous avez dit que vous vous appelez parti X, mais en réalité, vous avez changé de nom. Vous dites que ça a été fait sur la base d’un congrès, mais sauf que votre congrès est constitué de l’ensemble des membres du comité de base, des fédérations, des sections, du bureau politique national, des bureaux régionaux, du comité central, etc. Mais quand vous regardez votre procès-verbal de congrès, on ne voit aucune liste jointe au PV pour prouver que tous ces gens ont pris part au congrès. Quand on introduit cela dans le système (…). Nous avons aussi demandé les relevés bancaires 2021, 2022 et 2023. Il y en a qui ont bien fourni, mais d’autres ne les ont pas bien fournis. Il y a aussi des partis politiques qui n’avaient pas de comptes bancaires, d’autres ont des comptes qui sont récents, c’est-à-dire que ça a été créé récemment. On ne sait pas donc pour ces partis, comment ils reçoivent des cotisations alors qu’ils disent dans leurs statuts que les membres cotisent mensuellement. Il faut, par contre, dire aussi qu’il y a des partis qui ont deux comptes, trois comptes avec de l’argent ou parfois rien », a-t-il expliqué long en large devant les partenaires Mme Camara Djenabou Touré, Directrice nationale des affaires politiques et de l’administration électorale.