Dr Makalé Traoré: « s’il faut un nouveau cadre, il faut d’autres dispositifs juridiques »
Vraisemblablement, docteure Makalé Traoré ne partage pas l’idée de création d’un nouveau cadre de concertations en faveur des forces vives.
La porte-voix des facilitatrices nationales du précédent cadre de dialogue insiste sur le fait que celui-ci a été institué par décret et doit suivre des étapes comme indiqué dans les conclusions.
Selon elle, la nouvelle démarche des religieux et du premier ministre ne peut être que la continuité des démarches entamées.
« Le cadre, il est global avec des étapes, cela veut dire qu’il est unique. Je pense que si le dialogue est rouvert ça sera une deuxième étape. Le premier ministre ne peut sortir du cadre créer par décret pour créer un autre. Ça ne fait pas partie de ses prérogatives. Jusqu’à nouvel ordre, il coordonne le cadre qui est mis en place par le président de la transition », a-t-elle martelé.
Docteure Makalé Traoré pense que la mise en place d’un nouveau cadre de concertations émane du pouvoir discrétionnaire du Colonel Mamadi Doumbouya.
« S’il faut un nouveau cadre, il faut d’autres dispositifs juridiques. S’il doit y avoir un cadre au niveau de la CEDEAO, ce n’est pas le premier ministre qui peut générer cela, ça ne fait pas partie de ses prérogatives. Nous nous ne sommes pas contre qu’il y ait une revue de l’ossature des personnes qui peuvent chapeauter le dialogue. Les religieux constituent une référence. Les religieux peuvent être là, les facilitatrices également et pourquoi pas d’autres facilitateurs désignés par les gens d’en face. Ce qu’il faut éviter c’est l’exclusion. Nous le disons tous les jours, mais dans notre attitude, nous le faisons à tout moment », a-t-elle laissé entendre.
Source mosaiqueguinee.com