Les deux clubs qui sont parmi les plus importants du pays, ont quitté le candidat Bouba Sampil. Ils accusent celui-ci d’être un loup solitaire . Qu’il ne se gêne pas d’agir au nom de tout le groupe, sans concertation préalable.
Ces départs confortent encore plus la dépendance du processus vis-à-vis de la participation du groupe qui soutient la candidature du Général Maturin, par ailleurs patron du CIK.
Ce groupe a démontré que rien ne peut se décider dans le football guinéen, sans son adhésion, ce depuis le début de la normalisation. Ses membres ont bloqué le processus une fois, au premier jour du vote, le 25 novembre dernier. Ils ont récidivé le jour suivant. Et ils ne comptent rien lâcher le 06 janvier prochain, à en croire les propos attribués au candidat éliminé, Mathurin Bangoura.
« Le quorum ne sera pas atteint », promet-il, selon des médias qui ont rapporté ses propos.
On est loin de sortir de la crise. Ceux dont la candidature est déclarée légale sont hélas illégitimes. Celui qui réunit cette légitimité, à savoir le leader du G47, ne peut pas participer au processus. Ni lui, ni aucun des membres de sa liste.
« On n’a rien à reprocher à Mathurin et à ses soutiens. Le fait de ne pas participer à une élection est un droit inaliénable. On ne peut pas être blâmé, ni condamné pour ça. C’est ce qu’il faut d’ailleurs saluer, que d’aller semer des troubles là-bas », analyse un observateur.
Dans ces circonstances, la seule solution qui s’offre à l’Etat, qui est à cheval pour faire aboutir le processus afin de faire échapper au pays une éventuelle sanction par la FIFA, c’est de contraindre les autres frappés d’illégitimité – Bouba Sampil, Almamy Saïdou Sylla et AKB – de renoncer à leurs candidatures. Cela va ainsi, à coup sûr, favoriser légalement, la réouverture du processus.
Avec Guineefoot