“Nous vivons un recul de la démocratie, de la liberté d’expression et de mouvements, pendant que des maisons au nom des membres du CNRD poussent partout comme de petits champignons”, indique le reggaeman au président Doumbouya.
Il fait remarquer que derrière “ma maison à Matoto, un commis de l’Etat et ses compagnons viennent de s’offrir un grand espace pour la somme de 60 milliards de nos francs au vu et au su de toutes les populations du quartier”.
“Quelle est l’utilité de fermer les médias et de restreindre l’internet ?”, demande-t-il au chef de la junte militaire qui a mis fin au règne d’Alpha Condé, le 5 septembre 2021, avant de poursuivre avec une autre interrogation : “Est-ce pour satisfaire quelques ministres qui ne veulent pas qu’on dévoile leurs forfaitures ?”
De l’avis de Elie Kamano, “si le pays est aujourd’hui dans cette situation léthargique, c’est parce que des soi-disant intellectuels ont décidé de comploter contre leur patrie. Monsieur le président, le pays va mal, oui très mal et vous devez très vite sévir ou vous finirez par subir, car on est embarqués dans un navire où l’impunité et la corruption restent le sport favori des membres de l’équipage”.
Il affirme qu’il refuse de donner raison à “Dadis et à Alpha Condé. Voilà pourquoi je ne porterais plus de gants pour dire haut ce que je pense. On n’est pas venus pour répéter l’histoire. On est venus pour changer l’histoire”.
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