Le processus a commencé le 6 mai 2024 en Basse-Guinée. Il s’est ensuite élargi aux autres régions du pays. Sauf changement de dernière minute, les opérations prennent fin ce lundi 20 mai 2024 sur toute l’étendue du territoire national.

La coordination nationale du Collectif des Professionnels de l’Éducation n’a pas encore tous les détails, mais se fiant aux premières données reçues, elle estime qu’à date, tout se déroule dans les meilleures conditions.

« L’effectif total qui devait faire la biométrie est de 14 746 enseignants et nous attendons impatiemment le retour de la mission pour faire une communication officielle sur le nombre qui a pu faire la biométrie et comment les choses se sont déroulées concrètement », a déclaré Moussa Doré.

Si le coordinateur du Collectif des Professionnels de l’Éducation dit n’avoir pas été saisi par ses collègues des manquements liés au processus à l’intérieur du pays, il reconnaît tout de même que certains enseignants contractuels ont été occultés.

« Certains enseignants qui avaient eu le numéro de dossier au dernier moment n’ont pas pu faire la biométrie tout simplement parce qu’ils n’avaient pas leurs noms sur la liste des missionnaires », a informé Moussa Doré.

Selon notre interlocuteur, l’assurance est déjà donnée par les autorités. Elles promettent de travailler sur le cas des contractuels non enrôlés juste après la mission. L’étape de la biométrie est suivie de la pratique de classe. Cette autre évaluation a commencé le 13 mai pour finir ce lundi 20 mai. Elle a vu beaucoup d’enseignants contractuels éliminer à cause des critères d’âge et de diplôme, nous a révélé Moussa Doré

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