Bah Oury affirme que “l’approvisionnement du pays en carburant étant bien mal assuré, on peut constater une journée de pénurie parce que le système mis en place pour assurer la redistribution est relativement lourd”. Il espère que dans les prochains mois, “on pourra parvenir à une desserte tout à fait régulière en attendant la construction d’un nouveau dépôt”.
En ce qui concerne la question d’électricité, le chef du gouvernement assure qu’il “y a certes l’approvisionnement en mazout pour faire fonctionner les groupes thermiques, mais les ressources publiques pour acheter de manière régulière une quantité suffisante de carburant pour faire fonctionner des machines, de ce point de vue, il y a des difficultés. Et nous essayons de chercher des voies et moyens pour palier à cette contingence qui affecte la vie des guinéens”.
Il reconnait que le manque de courant électrique est une “réalité qui s’impose à nous du fait d’une situation difficile au niveau du secteur de l’électricité. Cela mérite d’être souligné, mais on se bat actuellement avec les équipes concernées pour trouver des solutions, quitte à débourser des montants qu’on aurait pu utiliser dans le secteur des investissements pour avoir la capacité de produire plus d’électricité, d’où la nécessité de faire appel à un bateau avec des groupes thermiques pour assurer la production supplémentaire afin de satisfaire les besoins des populations surtout dans cette phase difficile de saison sèche”.
Source:visionguinee.info