Dans sa plateforme revendicative adressée au gouvernement, l’intersyndicale, par la voix d’Abdoulaye Camara, secrétaire général de l’USTG, a demandé entre autres: la libération des médias victimes de brouillage et du retrait des bouquets Canal+ et de StarTimes, ayant occasionné la mise en congés techniques de plus 500 employés à Conakry et à l’intérieur du pays ; La réhabilitation du secrétaire général du syndicat des professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), arbitrairement arrêté et condamné pour avoir réclamé la libération des médias et de l’Internet ; La signature de la convention collective de la presse privée ; La représentation du SPPG et de la fédération syndicale professionnelle de l’information et de la communication (FSPIC) dans les instances du secteur de la presse comme la haute autorité de la communication (HAC).
‘’J’ai suivi le message des travailleurs de la presse. Je vais vous rassurer que le gouvernement ne veut pas tuer la presse, le gouvernement ne veut pas museler la presse. Cette préoccupation sera une priorité gouvernementale. Il y a un projet de convention collective, dans les prochains jours, l’inspection du travail se mettra en rapport avec les acteurs concernés pour finaliser l’élaboration de la convention collective. Parce que le gouvernement veut faire plus, le gouvernement veut le travail décent dans le secteur de la presse. Nous voulons désormais les relations professionnelles formalisées entre les employeurs du secteur de la presse et les employés du secteur de la presse’’, a rassuré le chef du département du travail et de la fonction publique.
CAMARA Mamadouba,