Les Guinéens tirent le diable par la queue. Corruption, favoritisme, collision entre cadres de l’administration publique et responsables des entreprises minières sont, entre autres, maux qui plombent le développement du pays. À travers plusieurs document consulté par notre rédaction, on peut peut tirer la conclusion que la pauvreté qui caractérise les différents pays qui font de l’exploitation des ressources minières est en grande partie occasionnée par la corruption qui gangrène le secteur
Acceuilli comme un sauveur dans un demaine miné par la corruption, le ministre des mines et de la géologie Bouna Sylla est entrain de suivre le chemin de son prédécesseur qui a plongé le secteur minier dans une situation inconfortable. Plusieurs socìétés minières sont fermées à l’interieur du pays et les centaines de travailleurs sont envoyés au chômage technique.
Il s’agit de Guinée Birmian Gold(GBG) et Guinée Gold Exploration(GGE), deux Sociétés qui emploient des centaines de jeunes guineens et qui respectent le contenu du code minier guineen. Et une troisième société dénommée » Guinea Universal Mining Company SARL, qui etait en face de relance du côté de Boffa. Au-delà de leur contribution au development socio-economique du pays, ces sociétés investissent enormement dans la construction des Infrastructures sanitaires et scolaires de la localité.
Malgré moult intervention de la justice guineenne à travers la Cour d’appel de Conakry, le ministre des mines Mr Bouna Sylla refuse d’optemper à la decision de la justice. Ces deux sociétés en exploitation artisanale semi-industrielle de l’or, évoluant dans la prefecture de Mandiana et de Siguiri, ont été fermées par le ministre des Mines depuis plus de quatre mois en renvoyant plusieurs centaines de travailleurs à la maison. Une decision contraire à la vision du president de la Republique, le Général Mamadi Doumbouya qui a toujours sollicité l’investissement des investisseurs étrangers. C’est Dr David Makongo qui est l’une des victimes de cette fermeture illégale de ses Sociétés. Voici quelques documents que notre rédaction s’est procurée au cours de notre enquête.
À la suite de ces documents, Dr David Makongo et ses partenaires ont saisi le premier ministre Amadou Oury Bah pour attirer ses intentions des agissements incomprehensifs contre des sociétés légalement installées en Guinée depuis plusieurs années. Ces actes crèent la crainte et la méfiance des investisseurs présents dans le pays. Le ministre Bouna Sylla a snobé les instructions du chef de gouvernement. C’est la lettre d’informations adressées au premier ministre, Bah Oury
Il y a un manque réel de suivi ou d’application des dispositions du Code minier relatif à cela. On ne mène pas les enquêtes réelles pour savoir qui sont ceux qui sont derrières les entreprises demandeurs des titres miniers. Il y a une collision, une entente entre les demandeurs des titres miniers et l’administration minière de la Guinée. Les entreprises quand elles viennent, souvent, elles ont des parrains, soit au ministère des Mines, soit dans d’autres institutions. Elles organisent ce qu’on appelle une corruption passive et active pour avoir des titres miniers, soit dans un temps record, soit faciliter l’obtention des titres, soit les mettre en rapport avec les dirigeants haut placés de l’Etat . Il est temps pour le president de la Republique de rappeler à l’ordre son ministre des Mines et de la Géologie, enfin d’éviter que les centaines de jeunes guineens continuent de perdre leur travail au profit d’une oligarchie constituée par certains cadres vereux.
Affaire à suivre!
Mohamed Camara ppir liberationinfo.com