En marge d’une cérémonie de clôture de l’atelier de formation de 3 jours, sur la maitrise de la fonction législative, de l’analyse du respect des droits humains, à l’intention des conseillers nationaux de transition (CNT), elle a laissé entendre qu’il faut faire en sorte que la transition soit la plus courte possible.
« On a parlé avec le personnel du CNT ces 3 jours, c’est de voir comment avoir une constitution moderne, qui répond aux aspirations du grand dialogue qui a eu lieu avec toute la population, surtout il faut faire en sorte que la transition soit la plus courte possible. On doit arriver le plus vite possible à un Etat démocratique mais dans les meilleures conditions, il faut le temps pour y arriver mais pas trop long non plus. Contrairement aux autres assemblées élues, vous êtes une constituante, vous allez pouvoir rédiger la nouvelle charte suprême du pays, c’est quand même très important, c’est une grande responsabilité, vous pouvez faire de nouvelles propositions de lois pour exercer les droits fondamentaux qui sont dans la charte de la transition, mais aussi dans les outils internationaux qui s’imposent à la Guinée comme le pacte international des droits civils et politiques. L’avenir de la démocratie en Afrique est dans les mains des jeunes et des femmes. Il faut beaucoup plus de femmes en politique, elles ont une perception différente, on a besoin de la diversité de ces 50% de l’humanité. Elles sont pragmatiques, elles sont peu violentes, elles ont un sens de responsabilité, je pense que la présence féminine est importante, l’Afrique est un continent peuplé à 50 % de jeunes, l’avenir est démocratiquement dans les mains des jeunes et des femmes », a expliqué l’ancienne parlementaire Joëlle Milquet.
Par ailleurs, elle a vanté l’apport de l’union européenne, à travers le Centre Européen d’Appui électoral (ECES), pour une transition réussie en Guinée.
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