LA DICTATURE EST EN TRAIN DE S’INSTALLER EN GUINÉE…
Jeudi 05 octobre 2023, le caporal de la légion étrangère française, Mamadi Doumbouya, président de la junte militaire, a, dans un décret D/2023/0210/PRG/SGG radié dans les effectifs de l’armée: Commandant Alya Camara , Capitaine Abdoulaye 2 Cisse
Lieutenant Mamadou Saliou 1 Barry.
Plus d’une fois, le commandant Alya Camara, le grand artisan du coup d’Etat du 5 Septembre 2021 perpétré par le légionnaire Doumbouya, qui s’était vu enlevé et incarcéré dans des conditions non élogieuses, a été finalement radié hier.
Aujourd’hui, il est sans nouvelle en violation systématique des règles élémentaires du code de procédure pénale, sa famille est en train de se demander où est-ce qu’il se trouverait. Il n’a été présenté, ni devant un officier de police judiciaire ni devant un procureur encore moins devant un juge. Il est détenu par Doumbouya et ses laquais, sûrement sous coup de tortures ou même qu’il serait mort. Qui le sait ? Doumbouya et ses sbires lui en veulent parce qu’il s’est tenu de leur mascarade.
Victime de trahison, ce fils digne de la Guinée, a ses droits bafoués, détenu dans des lieux inconnus de sa famille et du grand public. Coupé complètement de ses avocats, s’il en avait d’ailleurs, et de toutes les personnes proches de lui. Cette attitude d’une grande violation des Droits de l’homme, est le mode opératoire de la transition en Guinée sous le magistère de la nébuleuse du CNRD. Museler des droits, faire taire les oppositions et forcer d’autres à l’exil. Des faits qui constituent des violations de la dignité humaine et des droits les plus graves de l’être humain.
Commandant Alya Camara et ses deux compagnons constituent des personnes qui paient les frais de la dictature qui est en train de s’installer en Guinée contre laquelle les Guinéens ne devraient pas être tolérants et zombifiés.
Aujourd’hui, oublié par tout le monde, le Commandant Alya est en train de croupir dans une prison dont personne n’a connaissance. Ni même la justice aux ordres de ce légionnaire, ne s’en soucie. Charles Wright, le sulfureux ministre des Droits de l’homme, ne s’en soucie pas non plus. Il est, plutôt, préoccupé à décerner des mandats d’arrêt et injonctions à des fins de poursuites judiciaires contre des citoyens dont les seuls crimes sont du fait qu’ils haussent le ton contre leurs dictatures, les détournements qu’ils font. Lui, son ministère est créé pour harceler les opposants, des activistes de la société civile, et les forcer à l’exil.
Le peuple de Guinée se doit d’être exigeant, combatif contre ces dérives dictatoriales du despote Doumbouya et son clan qui ont fait de leurs usages, le détournement du contribuable et de la confiscation des libertés et la violation des droits de l’homme.
Sékou KOUNDOUNO
Responsable des stratégies et planification du FNDC