La dissolution du FNDC: »Le dialogue pourrait résoudre tout ce problème et non la force », Louda Balde.

Par un arrêté en date du 8 août 2022, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a procédé à la dissolution du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) qu’il qualifie de » groupement de fait ».

Pour dit on un coup de tonnerre qui s’est battu sur l’ensemble des composantes de la société civile guinéenne.Une décision diversement appréciée par une frange de la population non seulement mais aussi des acteurs sociopolitiques guinéens.C’est le cas bien sûr de Louda Baldé, président du Parti de l’Unité et du Renouveau, qui esrtime que cet acte de dissolution n’a aucun impact négatif sur le fonctionnement du FNDC.
<<D’abord nous avons lu le décret d’hier comme vous autres venant du MATD pour dissoudre le FNDC, donc pour nous, c’est un acte qui n’a pas d’effet. On comprend l’inquiétude des autorités, qui est de maintenir la paix et la quiétude sociale, parce que sans la paix, rien ne peut se passer. Mais le FNDC comme on le sait tous, c’est un mouvement qui est dans l’esprit, c’est un état d’esprit. On ne peut pas dissoudre en tant que tel un état d’esprit. Nous, nous voulons accompagner les autorités et le CNRD à maintenir la paix et la quiétude sociale, mais nous leurs avons montré la voie, et cette voie c’est le dialogue autour d’une table, enfin de trouver une solution. Mais aller aux actes en plus qui pourront énerver, ou bien mettre l’huile sur le feu, cela n’arrange pas. Nous appelons les autorités à la retenue et à unir les guinéens autour des actes solides qui vont dans le sens de l’unité nationale et la paix.>> Soutien-t-il.
Et de poursuivre :<<Nous nous adressons au Colonel Mamadi Doumbouya, pour le dire de se dissocier de ce qui veulent salir la transition, il a eu à faire quelque chose de bien et vraiment nous lui encourageons dans ce sens enfin que lui et ses collaborateurs sortent dans l’honneur. Il faut l’encourager pour ne pas que son effort ne soit vain et tombe dans l’eau. Pour cela, a-t-il précisé, mon colonel, il faut que vous ouvrez un cadre de dialogue pour que les guinéens se retrouvent et que chacun expose son problème, donc vous êtes à encourager et à féliciter. Mais il faut que vous acceptez qu’on vous dise la vérité en face, et cette vérité est que nous sommes dans un contexte difficile, pour non seulement les autorités mais aussi pour la population. Donc, dit-il, le dialogue pourrait résoudre tout ce problème et non la force, et nous appelons la population à la retenue et aussi à œuvrer dans le sens de la quiétude nationale et de la paix. >> Explique Louda Balde.
Naby Camara
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