Cette prise de parole du chef du gouvernement de la transition va-t-elle avoir un écho favorable dans les fonctionnaires de la police nationale. Souhaitons le vivement, afin qu’il ne prêche dans le désert.
Voici le compte rendu des communicants du gouvernement:
Conakry, le 25 avril 2024 – A la suite des drames et tragédies de ces dernières semaines dans le pays, le Premier ministre, Chef du Gouvernement s’est rendu à la place d’arme du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, pour réitérer aux agents la politique nationale définie par le Président de la République, chef de l’État.
Le Premier ministre, Amadou Oury Bah a ouvert sa communication par un constat : « nous avons enregistré des drames et des tragédies sur le plan routier, sur le plan des atteintes à la vie de jeunes enfants et sur le plan de la protection civile, des installations extrêmement importantes de nos structures énergétiques ont été brûlées ». Il a poursuivi son discours en rappelant la mission régalienne de la police : « protéger les citoyens ».
Faisant référence à la gestion des manifestations contre les délestages, le Premier ministre a dit que le maintien d’ordre ne peut pas se faire avec des armes à feu. A ce titre, il a souligné que des enquêtes devront être menées par les services judiciaires. « Et ces services doivent agir en toute indépendance pour faire toute la lumière » sur des cas de violations de droits humains.
Pour le Chef du Gouvernement, « la première règle de la confiance que les populations doivent avoir avec les services de police ou les services de force de l’ordre de manière générale, est l’assurance que devant un homme ou une femme qui porte l’uniforme, on a la sécurité, on a la protection. C’est cela le devoir des services de police, des forces de l’ordre de manière générale (…) ».
Le Chef du Gouvernement a conclu en indiquant l’urgence pour les unités d’intervention d’assumer les responsabilités en contribuant à la construction d’une nation réconciliée. « (…) Nous ne pouvons pas organiser l’exercice national pour la réconciliation nationale ; nous ne pouvons pas mettre en exergue au niveau du CNRD la question du rassemblement, si des actions qui concernent la protection de nos compatriotes ne sont pas assumées par les services qui doivent s’acquitter de ce travail pour le compte de la nation tout entière. Je tiens à ce que tout le monde fasse le nécessaire pour que la sécurité de nos compatriotes soit la priorité des priorités de nous tous. Sans cela, tout ce que nous construirons n’aura pas de pérennité ».
Source: CCG