Quelques supporteurs d’Ousmane Sonko rassemblés dans le tribunal ont accueilli cette nouvelle dans la liesse, scandant le nom de l’opposant.
L’un de ses avocats, Me Ciré Clédor Ly, a affirmé que l’État pouvait déposer un recours devant la Cour suprême, mais que «ce recours n’est pas suspensif». «Le code électoral est très clair. Lorsque le juge rend sa décision, cette décision doit être immédiatement exécutée», a-t-il assuré.
Ousmane Sonko a été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’État.
L’opposant dénonce cette affaire et d’autres dont il fait l’objet comme des machinations visant àl’écarter de la présidentielle. Le pouvoir se défend de son côté de toute instrumentalisation de la justice.
Avec RFI